
(...) L’impuissance accroît, la destinée fait du surplace. Même dans les quartiers authentiquement aisés, les articles et autres objets hétéroclites proposés par les marchands ambulants et “vendus deux euros maximum”, attirent inévitablement la clientèle. Les tavernes des bords de mer au Sud d’Athènes ne sont certes guère vides, sauf qu’elles ont réduit sensiblement leur offre en tables. Ces quartiers, ils ont été d’abord aisés avant tout, et ils le demeurent toujours. (...)
(...) le dernier crime politique et économique en date commis par le gouvernement Tsipras, s’agissant de “l’acquisition” de pratiquement de l’ensemble du système bancaire grec par les fonds vautours internationaux à 2% de sa valeur, et ensuite, la récente victoire du Front National en France. (...)
“C’est affreux, je crois détenir encore quelques petites actions, mon conseiller estime que j’ai perdu deux à trois mille euros, encore heureux”. Rires ! Moins... hilarants, deux adolescents assis entre les rochets qui séparent la mer à la marina proche, en sont outrés de cette actualité et ils veulent d’ailleurs... en découdre : “En plus, ces politiciens appartenant à la même caste ayant osé faire cela, ils avaient par le passé, du temps des parents, reçu en pots-de-vin, d’après ce que m’a raconté mon père, de nombreux millions emballés dans de cartons de Pampers... Sans blague !” Allusion faite à l’époque des... précurseurs, celle du scandale dit du banquier Koskotas et du PASOK, datant des années 1988-1989. (...)
Cette énorme affaire des banques “grecques”, constitue-t-elle déjà à mon avis... un catalyseur socialement transversal de la nouvelle phase que connait déjà la crise grecque. Autrement-dit, s’agissant ni plus, ni moins, de l’approfondissement du totalitarisme banco-européiste qui nous est ainsi imposé depuis la phase... de sa gouvernance... devenue très ouvertement SYRIZA-II ! (...)
Seul Joachim, l’animal supposé... “Desposé” (ayant un maître) de Greek Crisis, demeure toujours et encore imperturbable
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