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Le vilain petit canard
Vaccination obligatoire, les questions qui piquent
Article mis en ligne le 9 octobre 2017

A L’HEURE OÙ LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS S’APPRÊTE À VOTER UNE LOI ÉTENDANT L’OBLIGATION VACCINALE À 11 VACCINS, IL N’EST PAS INUTILE DE FAIRE LE POINT SUR LES FAITS, PARFOIS MÉCONNUS DU GRAND PUBLIC, AFIN DE POUVOIR SE FORGER UNE OPINION EN CONNAISSANCE DE CAUSE.

On ne peut que déplorer que tant du côté des défenseurs de cette loi, que du côté des anti-vaccins, les positions sont raidies au point que plus personne ne prend la peine d’écouter les arguments d’en-face, et qu’on sombre régulièrement dans la caricature et l’invective d’un côté, dans l’anathème et la sophistique de l’autre. Cet article a été ardu à réaliser, parce que le sujet est vaste, généralement très mal cadré (on répond à des questions qui ne devraient pas se poser), les sources sont plutôt difficiles d’accès, et la majorité des médias dominants a, comme de coutume, couvert ce dossier en prenant résolument fait et cause pour la position défendue par le gouvernement[1].

Au-delà de la dangerosité réelle ou supposée des sels d’aluminium utilisés comme adjuvant dans les vaccins, la première question à se poser est celle de l’utilité, ou plutôt, de l’impérieuse nécessité, en termes de santé publique, qui justifierait l’étendue de l’obligation vaccinale.

Dans la mesure où la campagne du gouvernement a été largement axée sur le cas particulier de la rougeole, et puisque nous disposons de statistiques détaillées, tant au niveau français qu’au niveau européen et mondial, c’est principalement sous l’angle de cette maladie que nous présenterons une réfutation des arguments, basée sur des sources fiables.

Ainsi, nous commencerons par la maladie (la rougeole), pour continuer par une analyse comparée de la couverture vaccinale, pour terminer sur le sujet tant controversé de la dangerosité (ou pas) des sels d’aluminium. (...)

invoquer sans cesse la rougeole comme « une des premières causes de mortalité infantile » est d’une mauvaise foi consommée, et on ajoute l’outrage à l’insulte. Parce que si cette affection tue des quantités d’enfants, ce n’est pas en Europe, ni même en Occident, mais bien en Afrique et plus généralement dans tous les pays du tiers monde. La raison en est simple, ce n’est pas la rougeole seule, qui tue, mais le manque d’accès aux soins, la malnutrition et une hygiène déplorable, qui se conjuguent pour favoriser des complications, trop souvent fatales. Et qu’on le veuille ou non, c’est bien l’occident, qui meurt de trop bouffer, qui ne sait pas trouver les moyens nécessaires pour résoudre les problèmes les plus élémentaires dans ces pays, mais trouve bien, chaque fois qu’il le veut, les moyens d’aller y faire la guerre à grands frais pour y piller les matières premières à vil prix, laissant les populations exsangues, parfois sans même un accès à l’eau potable. En d’autres termes, c’est la misère qui tue, bien plus que la maladie. (...)

Table des Matières

  • Propos liminaire
  • La rougeole - maladie infantile bénigne ou fléau redoutable ?
  • Analyse comparative des couvertures vaccinales en Europe
  • Sels d’aluminium comme adjuvant : vraiment inoffensifs ?
  • Conclusion