
La molécule JQ1 pourrait être un véritable trésor. Alors qu’on l’imaginait bien en contraceptif masculin, elle aurait aussi des propriétés anticancéreuses et pourrait, à l’avenir, se retrouver dans les thérapies contre le Sida. Si elle ne détruit pas le VIH, elle le ferait sortir de sa latence, permettant aux antirétroviraux de terminer le travail.
En cette 25e édition de la Journée mondiale du Sida, l’optimisme est plutôt de rigueur. Les décès dus à cette infection sont en baisse sur les 5 dernières années et on annonçait en juillet dernier une nouvelle plus qu’encourageante : deux nouveaux patients auraient peut-être été guéris.
Malheureusement, même si l’avenir venait à confirmer l’information, leur traitement, très particulier, ne pourra être réalisé à grande échelle, laissant 25 millions de personnes séropositives à travers le monde. Cependant, en considérant en plus Timothy Brown, le seul cas avéré de rémission du Sida, la recherche scientifique montre que ses efforts ne sont pas loin de payer.
(...) Cette molécule, développée actuellement pour en faire un contraceptif masculin, aurait de nombreuses autres vertus. Si deux études récentes montrent son potentiel dans la lutte contre la leucémie, des chercheurs du Boston University Medical Campus (États-Unis) voient en lui une nouvelle arme contre le Sida. Mais aussi contre des maladies inflammatoires… (...)