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Une marche des sans-papiers à Paris, la circulaire Valls au coeur des protestations
Article mis en ligne le 8 octobre 2013

Des sans-papiers, qui manifestent samedi, jugent le texte élaboré par le ministère de l’Intérieur en novembre 2012 trop excluant...

« C’est une marche de contestation contre le gouvernement socialiste ! » Samedi, des sans-papiers et migrants vont terminer dans le coeur de Paris leur manifestation entamée il y a un mois. Partis le 7 septembre, ces marcheurs – ils sont une centaine en tout – réunis dans l’Union nationale des sans-papiers (UNSP) se sont rendus dans plusieurs villes d’Ile-de-France pour « rencontrer la population » et parfois « des élus ».

Le but est simple, les militants veulent se faire voir et entendre. Et concentrent leurs récriminations contre la circulaire du ministère de l’Intérieur du 28 novembre 2012, relative à l’admission au séjour. « C’est pire que sous Sarkozy », déplore Anzoumane Sissoko, un des porte-parole de l’UNSP, qui explique qu’avant « on pouvait être régularisé au bout de huit ans, sans conditions de travail, de scolarisation d’enfants, ou de vie en couple ». Or,« beaucoup de sans-papiers sont célibataires ». (...)

MARCHE DU GRAND PARIS DES SANS PAPIERS
Court compte rendu de samedi à l’Élysée

Les marcheurs de l’UNSP participeront à la Roma Pride de ce jour à la Bastille à Paris à 14h.

Samedi 5 octobre, une délégation des marcheurs a été reçue officiellement au
Palais Présidentiel de l’Élysée par un responsable.
La délégation a remis ses doléances qui seront étudiées et une réponse leur sera donnée.
Dans l’histoire de la lutte des sans papiers, c’est la première fois que les
sans papiers sont reçus à l’Élysée, victoire symbolique.
Nous étions plus de 650 camarades environ à la porte Maillot à manifester dans une ambiance conviviale et pacifiste.

Concernant le gymnase, la Préfecture de Police a imposé hier matin à la mairie de Paris de nous fournir rapidement un lieu d’hébergement. Celui de la
porte de de Clichy fut choisi. La Préfecture ne pouvait pas gérer
plusieurs centaines de sans papiers et leurs soutiens dormant sur la
place de la République à Paris. Surtout le jour de la Nuit blanche, où déjà,
elle a fort à faire avec la population et les débordements habituels lors de ce genre d’événement festif et alcoolisé.