
C’est Gwenola Ricordeau @G_Ricordeau, l’invitée du 89e épisode de La Poudre qui a prononcé ces mots 🔥 au micro de Lauren Bastide.
Rendez-vous au bout de ce lien pour écouter leur passionnante conversation en entier 👉 https://t.co/XXJaVuMUZR pic.twitter.com/EQp0g6z3LD— La Poudre Podcast (@lapoudreNE) March 1, 2021
Description de l’épisode
Gwenola Ricordeau, chercheuse et militante pour l’abolition du système pénal, est l’invitée du 89e épisode de La Poudre. Avec Lauren Bastide, elles ont parlé de prisons, de victimes et de justice.
(...) Gwenola Ricordeau est la dernière chercheuse qui m’a retourné le cerveau. À cause d’elle, je ne peux plus lire des phrases comme « la fin de l’impunité » sans ressentir un petit dégoût. À cause d’elle, à chaque fois que je vois le gouvernement répondre aux violences par un durcissement de la répression pénale, je hoche tristement la tête. À cause d’elle, je pense qu’il faut qu’on se débarrasse des prisons, des cours d’assises et de tout ce système pénal, finalement incapable de répondre aux véritables besoins des victimes, ni de protéger quiconque des violences sexistes et sexuelles.
Vous allez sortir de cet épisode avec la même certitude, vous verrez, ça fait drôle. Résumé de l’épisode :Gwenola Ricordeau est chercheuse et enseignante en justice criminelle. (...)
. Gwenola Ricordeau invite à remettre en cause ce système au lieu de se fonder sur la morale individuelle pour évaluer sa pertinence (...)
et avance les outils de la justice transformative comme solution pour se concentrer sur les besoins des personnes victimes
. Remettre les personnes victimes au centre du processus (...) est bien tout l’enjeu de la déconstruction de la justice et de ses fonctionnements selon la chercheuse. Elle a elle-même fait l’expérience du parloir et c’est en partant de là qu’elle s’est intéressée au système pénal, à la prison, puis à l’impact de la prison sur la vie des femmes (...)
. Elles notent ainsi l’incidence directe du fonctionnement d’une société raciste et hétérosexiste sur qui est incarcéré·e, comment, et qui en payent les conséquences (...)