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Une campagne novatrice est lancée contre la Société générale, qui soutient le projet d’un désastre écologique
Article mis en ligne le 7 mai 2014

Le changement climatique s’accèlère. Mais des mines de charbon continuent à s’ouvrir. Avec le soutien des grandes banques, comme la Société générale. Bizi lance un mouvement original pour faire renoncer celle-ci à son investissement désastreux.

Jusqu’à quand va-t-on assister à la dégradation du climat sans rien faire ? Promettre un "engagement responsable" en continuant à brûler des combustibles fossiles sans inquiétude ? Parler "développement durable" en ouvrant de nouvelles mines de charbon ?

Alors que l’atmosphère de la planète vient de passer durablement au-dessus du seuil de 400 ppm de concentration de gaz carbonique, et qu’il faut diviser les émissions mondiales de gaz à effet de serre par TROIS, des projets d’ouverture de mines de charbon se préparent. Comme en Australie, avec le projet Alpha Coal.

Une banque française, la Société générale, y est particulièrement impliquée, en prêtant une partie des fonds nécessaires à l’ouverture de la mine. Si celle-ci parvenait à l’exploitation, elle serait à la source, durant sa durée d’opération, d’environ 1,8 milliards de tonnes de gaz carbonique. Soit un cinquième des émissions mondiales annuelles.

C’est ce constat qui a conduit l’association écologiste Bizi, basée à Bayonne et proche des Amis de la Terre à agir, pour que les mots coïncident avec les faits.

Depuis des mois, une campagne est lancée internationalement pour stopper le projet Alpha Coal. Jusqu’à présent, la Société générale a refusé de s’en retirer. Alors Bizi lance un ultimatum, en demandant aux citoyens de l’aider concrètement : si le 20 mai, jour de l’assemblée générale des actionnaires de la Société générale, celle-ci n’a pas annoncé son retrait d’Alpha Coal, un camion benne déversera les jours suivants 1,8 tonnes de charbon devant le siège régional de la banque, à Bayonne.

Pour mener à bien cette opération, Bizi a besoin de 3 800 €, qu’elle demande à toutes celles et à tous ceux qui se sentent concernés de participer, par le crowd-funding, le financement populaire. (...)