Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Reporterre
Un projet de carrière inquiète les habitants du Rhône
Article mis en ligne le 13 septembre 2013

Dans la Vallée d’Azergues, aux portes du Beaujolais Vert, un projet de carrière de granulats pourrait dégrader durablement cette région et nuire à son avenir économique.

Notre association s’oppose à tout projet de carrière sur la Vallée d’Azergues, aux portes du Beaujolais Vert.

De quoi s’agit-il ? Le Conseil Général du Rhône a signé avec le groupe VICAT, un compromis pour la vente de 83 Ha de forêts départementales et du Château de Longeval. Le but est de réaliser une carrière de 30 hectares pour y produire des granulats.

Où ? Il s’agit du massif de Longeval et d’une partie de la forêt de Pully, à la jonction entre trois communes, Chamelet, Saint-Just d’Avray et Cahmbost-Allières (département du Rhône).

Est-ce sûr ? Ce projet ne se réalisera que si la société VICAT trouve dans le sous-sol le matériau qu’elle recherche. Si c’est le cas, une étude d’impact et une enquête publique suivront. L’étude de faisabilité est en cours, verdict prévu à l’automne. Espérons que le sous-sol ne conviendra pas, sinon il faudra se défendre pour protéger notre région et son devenir.

Pourquoi s’opposer ? Parce que ce projet de carrière expose les populations à de nombreux préjudices graves dont notamment :

. atteinte à l’environnement, destruction du paysage et de cours d’eau,
. atteinte au patrimoine du Pays Beaujolais (forêts et château),
. mise en péril des activités économiques proches et notamment de plusieurs exploitations agricoles riveraines fondées sur l’élevage (inappétence des pâtures), le maraichage bio, la vente directe à la ferme, le loisir-nature, l’accueil en gite et le tourisme équestre,

  • . atteinte à la valeur du patrimoine des habitants des communes voisines,
  • . atteinte au cadre de vie de ces habitants par les multiples nuisances : bruit, poussières, mouvements du sol, trafic routier, etc.,
  • . atteinte à la salubrité et à la santé publique (poussières de silice notamment),
  • . augmentation du risque d’inondation par destruction du couvert végétal,
  • . atteinte à la sécurité publique par la génération d’un trafic routier accidentogène,
  • . aggravation des problèmes de transport pour les entreprises et pour la population de la vallée d’Azergues.

Par ailleurs cette décision du Conseil Général du Rhône est en incohérence totale avec sa propre politique départementale en matière de Gestion Forestière et de Tourisme Vert. (...)