
Cette maladie virale est transmise des oiseaux à l’Homme par la piqûre de moustique. Bien que l’infection soit asymptomatique, selon l’ARS Nouvelle-Aquitaine, la circulation du virus est surveillée partout en France et des recommandations peuvent être appliquées pour s’en prémunir.
Lundi 1er août, dans un communiqué de presse, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a confirmé la circulation du virus du Nil occidental (ou West-Nile) en Gironde, après avoir reçu un signalement le 27 juillet du premier cas d’infection chez une personne résidant à Bordeaux, dans le quartier de la gare. Quatre autres sont actuellement « en cours d’investigation » dans le département. Ce sont les premiers cas humains en Nouvelle-Aquitaine.
Les oiseaux, réservoir du virus
Selon l’ARS, le virus du Nil occidental est transmis par les moustiques Culex, une espèce endémique et distincte du moustique tigre. Les moustiques Culex se contaminent exclusivement au contact d’oiseaux infectés, « réservoirs du virus ». Plus simplement, le moustique pique un oiseau porteur du virus, puis un être humain.
L’ARS précise cependant que le virus « ne se transmet pas d’homme à homme, ni de l’homme au moustique ». Un risque extrêmement faible de transmission peut exister à travers les dons de sang et d’organes.
Dans 80% des cas, « l’infection humaine est dite “asymptomatique” » poursuit l’ARS :
« Elle se manifeste dans certains cas par un syndrome pseudo grippal (fièvre, douleurs, maux de tête), parfois accompagné d’une éruption cutanée. Dans moins de 1 % des cas, elle peut provoquer des complications neurologiques, en particulier chez les sujets immunodéprimés. »
Il est important de consulter un médecin si ces symptômes apparaissent. (...)