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lgv pays basque, pour la modernisation des lignes ferroviaires existantes
Un TGV apaisé, sur les voies existantes
Article mis en ligne le 9 septembre 2013

Nos 3 communautés de communes représentent 100 000 habitants au Pays Basque. Elles ne luttent pas contre le passage de la ligne LGV à travers le Pays Basque, mais elles demandent que ce train à grande vitesse utilise les lignes ferroviaires existantes et refusent la construction de nouvelles lignes, dont le coût économique, patrimonial et écologique serait exorbitant.

Les communautés de communes Sud Pays Basque, Nive Adour et Errobi veulent simplement que "les décisions publiques susceptibles d’avoir une incidence significative sur l’environnement doivent faire la preuve qu’une option plus favorable à l’environnement est impossible à coût raisonnable”.
(cf : Grenelle de l’Environnement).

Les présidents des Communautés de Communes se rendent au Ministère des Transports

Communiqué de presse

Michel
HIRIART
, Paul
BAUDRY
et Roland
HIRIGOYEN
,
respectivement Présidents des
C
ommunautés des Communes
SUD-PAYS BASQUE, ERROBI
et
NIVE-ADOUR
,
et
,
Michel
DUPEROU,
vice
 
président de la communauté de Communes
ERROBI
ont été reçus
,
mercredi
7 novembre
,
par Marc-Henri
SERRE
, conseiller en charge des transports au
près de Mr
C
A
HUZAC,
Minist
re
du Budget.
Ils lui ont
réaffirmé qu’ils étaient favorables à une
traversée ferroviaire du
Pays Basque
par
une
liaison rapide pour les passagers,
permettant
aussi
une multiplication par 5
d
e
s
to
nnages de fret
tout en préservant les populations dans le cadre d’un
projet
responsab
le
sur un plan environnemental.
Ils lui ont
remis une étude qui confirme que la modernisation et l’insonorisation des vo
ies
exi
stantes permettraient
d’atteindre c
es objectifs
,
tout en sécurisant les voies et en
éliminant les nuisances sonores pour les riverains.
Ils lui ont fait remarquer que ces travaux
couteraient 5 foi
s moins que le projet « 
LGV
 »
.
Ils l’
ont
informé
 :
 que la modernisation des voies existantes n’était en aucun cas incompatible avec
les
objectifs fixés au niveau européen
.
 que
les
pouvoirs publics
espagnols
avaient limités de manière drastique le
financement de
des infrastructures ferroviaires.

Marc
 Henri
SERRE
a de son côté annoncé
la création d’une commission interministérielle
chargée de hiérarchiser les projets LGV ainsi que la désignation d’un cabinet indépendant de
RFF chargé d’évaluer cette hiérarchisation en fonction de la nécessité de construire des
lignes nouvelles ou de rénover des lignes existantes.
En effet, i
l fau
t savoir que
les
investissements inscrits au titre du
Schéma National
d’Infrastructures de Transports
s’élèvent à 2
45 Milliards d’euros d’ici 2030,
p
our lesquels
l’Etat serait a
ppelé à participer à hauteur de 90 milliards d’euros et les collectivités
territor
iales pour 56 milliards d’euros, efforts
financiers
impossibles
à envisager dans le
contexte actuel de maitrise des dépenses publiques.
La modernisation tiendrait compte de
cette réalité,
et
des graves difficultés financières
auxquelles RFF fait face
,
puisque son coût est
estimé à
800 millions d’euros contre 4 milliards
pour la voie nouvelle.

Urrugne, le 8 Novembre 2012