
Le texte présenté à Paris le 8 mars appelle une « remobilisation de la communauté internationale en faveur des droits des femmes ».
« Face aux régressions, aux fondamentalismes et aux idéologies liberticides, nous faisons le serment de promouvoir la reconnaissance universelle des droits sexuels et reproductifs et de toutes les libertés des filles et des femmes.
Nous faisons le serment de soutenir la lutte contre toutes les formes de violences faites aux filles et aux femmes.
Nous faisons le serment d’encourager et d’accompagner l’émancipation des filles et des femmes. »
C’est par ces mots que se conclut le “Serment de Paris”, présenté mercredi 8 mars au ministère des Affaires étrangères. Ce texte appelle une « remobilisation de la communauté internationale en faveur des droits des femmes », et ce « dans un contexte de montée des conservatismes et des extrémismes, et de résurgence des discours sexistes décomplexés, y compris dans les démocraties occidentales », souligne la ministre des Droits des femmes.
Des représentants féministes de tous les continents participaient à la présentation de ce serment. (...)
Dans ce Serment de Paris, des mots forts que la France portera également à la tribune de l’ONU à l’occasion de la 61ème Commission de la condition de la femme des Nations Unies, du 13 au 24 mars.
Mais pour certaines ONG, ces mots ne suffisent pas, il faut aussi davantage de moyens pour défendre les droits des femmes dans le monde. (...)
