
Des centaines de conducteurs Uber sont depuis vendredi soir privés de travail à Bruxelles. La justice a en effet décidé d’interdire le service de location de voiture avec chauffeur dans la capitale belge.
Uber est de nouveau aux prises avec une interdiction d’exercer son activité dans une grande métropole. Cette fois, c’est à Bruxelles que ça se passe. Dans une décision liée à un litige vieux de plusieurs années et qui oppose le spécialiste américain du VTC à la compagnie Taxis Verts, la justice a donné raison à cette dernière.
Un « plan Taxi » qui se fait attendre
Le jugement de la cour d’appel de Bruxelles oblige les quelque 2.000 chauffeurs Uber de la ville à cesser d’utiliser l’application de mise en relation du groupe à partir du 26 novembre, soit depuis hier. L’application Uber contrevient à la réglementation actuelle sur le territoire de la région Bruxelles-Capitale, a retenu la justice. Uber, tout comme les représentants des chauffeurs, déplorent la décision et surtout ils accusent les autorités d’inaction.
Uber est présent à Bruxelles depuis 2014 et comme partout ailleurs, l’arrivée du spécialiste des VTC a créé de forts remous au sein des entreprises traditionnelles de taxis. Le gouvernement bruxellois planche depuis quelques années sur un nouveau « plan Taxi » censé autoriser les licences de location de voiture avec chauffeur, ce qui permettrait en retour aux chauffeurs indépendants de travailler sans cette épée de Damoclès au-dessus de leurs volants.
Mais les discussions se sont embourbées et les conducteurs concernés devront trouver une solution pour subvenir à leur besoins. (...)