Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Amnesty International
Trois soignants égyptiens libérés de prison
Article mis en ligne le 14 février 2021
dernière modification le 13 février 2021

Les trois médecins Hany Bakr, Ahmad Sabra et Ibrahim Badawi, qui avaient été emprisonnés par le gouvernement égyptien pour avoir critiqué la gestion de la crise du Covid-19, viennent d’être libérés. C’est une très bonne nouvelle pour les droits des soignants en Égypte et dans le monde.

Le gouvernement égyptien n’a pas laissé de répit aux soignants qui ont alerté la population sur la gestion de la crise sanitaire. Les médecins Hany Bakr et Ahmad Sabra avaient été arrêtés en avril 2020 pour avoir critiqué le gouvernement sur les réseaux sociaux. Le médecin Ibrahim Badawi avait quant à lui été arrêté en mai 2020 après avoir rédigé un article critiquant les lacunes structurelles du système de santé égyptien. Après plusieurs mois de détention provisoire arbitraire, ils ont enfin été libérés  !

C’est avec un grand soulagement que nous apprenons cette nouvelle. Vous avez été nombreux à vous mobiliser en écrivant au Procureur général égyptien Hamada al Sawi pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle de tous les soignants détenus arbitrairement en Égypte. C’est une nouvelle victoire pour les droits des soignants persécutés en pleine pandémie mondiale, merci  ! (...)

Des soignants toujours en détention : la mobilisation continue

La situation de Hany Bakr, Ahmad Sabra et Ibrahim Badawi est loin d’être isolée. En Égypte, de nombreux membres du personnel soignant sont harcelés par les autorités égyptiennes pour avoir exprimé pacifiquement leur opinion sur le manque d’accès aux soins ou l’état du système de santé. Au lieu de les écouter et les protéger, les autorités recourent, comme à leur habitude, à des méthodes répressives. (...)

La mobilisation pour le respect des droits du personnel de santé dans le monde fonctionne, les victoires sont nombreuses. Vous pouvez continuer d’agir à nos côtés et demander la libération du dentiste Ahmad al-Daydamouny. (...)