
La NOAA vient de publier un nouveau diagnostique sur l’évolution d’El Niño. Le phénomène s’annonce « fort » ces prochains mois et il aura des conséquences importantes sur la météo mondiale de cet hiver.
Toutes les différentes prévisions des grands organismes météo qui étudient El NiñoEl Niño se rejoignent désormais. (...)
Les premiers effets d’El Niño seront visibles cet hiver dans certains pays
Ce réchauffement d’un partie des eaux du Pacifique, lié à un changement d’orientation des vents, a des conséquences majeures sur le climat mondial. Jusqu’à maintenant, même si le phénomène était en place depuis juin, il était trop faible pour avoir un impact.
Les effets les plus forts seront visibles l’hiver prochain : en Amérique du nord, l’hiver sera sans doute plus chaud que la normale au Canada et au nord des États-Unis, et plus frais au sud du pays. En Australie, l’été (de décembre à février) est en général plus chaud, plus sec, et donc plus propice aux grands incendies lors des années El Niño. La corne de l’Afrique, qui souffre de sécheresse extrême depuis 5 ans, devrait bénéficier au contraire de davantage d’eau entre l’hiver et le printemps.
En Europe, les effets d’El Niño au cours de l’hiver ne sont pas connus, ou bien inexistants : aucune tendance météo n’a jusqu’à maintenant pu être associée au phénomène sur le continent européen. Si le phénomène El Niño 2023-2024 se montre aussi puissant que les différents organismes de prévision le pensent, l’année 2024 sera sans doute marquée par un double réchauffement du climat : celui lié aux émissions de gaz à effet de serre, et celui lié à El Niño. Rappelons que la dernière année la plus chaude jamais enregistrée, 2016, s’est produite lors d’une phase El Niño. (...)