
"On murmure que Delphine Batho dispose d’un plan secret permettant de faire pousser le blé sur le ciment et d’éviter que les avions émettent des gaz à effet de serre."
C’est la fin des vacances, il faut reprendre le collier. Mais tout va bien : pendant notre absence, on a pris soin de l’environnement comme jamais, les questions écologiques sont presque résolues.
José Bové a jugé qu’il fallait « tuer les loups » - une suggestion suivie par les préfets des Hautes-Alpes, du Var et des Alpes de Haute-Provence, qui ont ordonné des « tirs de prélèvement » contre le dangereux prédateur.
Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a jugé que le « nucléaire est une filière d’avenir ». Le problème des déchets radioactifs confirme la sagacité des ministres, puisqu’il va falloir s’en occuper pendant des milliers d’années, ce qui assure l’avenir. D’ailleurs, assure la presse japonaise, l’industrie nucléaire du pays du Soleil levant dispose maintenant d’un avantage commercial, puisqu’elle peut arguer de sa compétence en matière de catastrophe nucléaire – Mitsubishi, Hitachi et Toshiba proposent ainsi la construction de centrales accompagnée d’un service après-vente incluant la « gestion des dégâts » et « l’expérience de la catastrophe ».
La ministre de l’Ecologie Delphine Batho ne voulant pas être en reste, a observé que la France « a durablement besoin du nucléaire », le jour même où l’on apprenait que les Etats-Unis recalent le réacteur du futur, l’EPR. (...)