Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Greek Crisis
Temps reculés
Article mis en ligne le 2 avril 2016
dernière modification le 31 mars 2016

Mois après mois, semaine après semaine c’est l’ouverture vers le chaos qui se confirme. Notre événementialité convergente s’accélère, à travers tant de... démarches terroristes suffisamment parallèles, et notamment celles, du totalitarisme financieriste (occidental et européiste pour notre cas), puis, du totalitarisme islamiste alors vecteur de sa propre variante... de la mondialisation. Sans oublier l’avancée imminente du fameux Traité transatlantique, que plus personne n’évoquera... publiquement comme par hasard, sous les effets d’une guerre à géométrie modulable depuis le Moyen Orient et jusqu’aux capitales historiques de l’Europe (forcement plongées dans un État d’exception).

En réalité, notre... court XXIe siècle s’ouvre déjà... sous la marque d’une guerre mondiale, plus complexe que par le passé car... novatrice, si l’on tient compte de certains de ses aspects en tout cas. Car la mondialisation, contrairement aux inepties habituelles sur la prétendue “paix imposée par la seule parousie de la consommation et du commerce” dans un prétendu “village mondial multiculturel” (en réalité acculturé), stéréotypes d’une propagande largement diffusée par les médias et souvent à travers les universitaires ou également, par l’intermédiaire des maîtres des écoles ici où là en Europe, cette mondialisation demeure (comme elle l’a toujours été), synonyme de la guerre de tous contre tous et surtout, d’une minorité hyperpuissante contre le... trop grand reste de la population.

Il en est de même pour ce qui tient de la dite “construction européenne”, un projet en premier lieu de domination et de “gouvernance” totalitaires (à géométrie... ethnique pour l’instant variable), projet introduit par les élites économiques du trop Vieux Continent (celles de l’Allemagne nazie comprises puisque... recyclées dans l’européisme de l’après 1945), dessein alors accéléré suite à l’effondrement du communisme, et suite à la crise écologique (et des ressources) devenue flagrante depuis le XXe siècle finissant, comme autant par la fin déjà effective du travail de masse.

Apories comme on sait fondamentales, que la mondialisation sait bien qu’elle ne résoudra pas autrement que par la dépopulation violente de la terre, après avoir imposé (autant par les terrorismes), la métadémocratie globalisée.

En même temps, le devoir du pouvoir mondialiste qui est tout de même en crise, autrement-dit en mutation, au risque sinon de se voir contester par le... soubassement des humbles et/ou, par d’autres acteurs à travers la géopolitique du monde actuel (voir les pays des BRICS), son devoir tient ainsi à la construction d’une menace (laquelle peut-être pour autant et simultanément réelle), à partir de laquelle, la puissance du “Super-État” (et de la super-élite) assumera par la suite la “protection” des sociétés, au prix fort de la réduction drastique des libertés. Car tout “service” a forcement un coût. (...)

Ce n’est donc pas par hasard, si l’européisme se croit pouvoir se refaire toute une santé, à travers une fois de plus, l’instrumentalisation des attaques contre la population civile à Bruxelles, comme le souligne également dans son analyse, le journaliste Pierre Levy : “De nombreux commentateurs ont quand même ‘découvert’ le véritable objectif des kamikazes de Bruxelles, et le répètent en chœur : ‘c’est symboliquement l’Europe qui était visée.’ Cette propension des dirigeants de l’UE et de ses propagandistes à se croire le centre du monde n’est certes pas nouvelle, même si, en l’espèce, elle est touchante de ridicule. Car les explosifs qui ont ensanglanté Bruxelles avaient précédemment touché l’avion de touristes russes revenant d’Égypte, et même tout récemment, Istanbul - était-ce déjà l’UE qui était visée ?” (...)

“Qu’importe qu’aucun personnel des institutions communautaires n’ait été touché ; qu’importe que le communiqué de revendication ne fasse aucune allusion à l’Union européenne : écrire que c’est l’UE qui était visée permet à quelques plumes de pointer la solution miracle (quel que soit le problème, d’ailleurs) : ‘il faut plus d’Europe’. (...)

a “démocratie” autoritaire (l’oxymore crève les alors yeux autant que les consciences), est l’unique réponse des gestionnaires du pouvoir face à la crise (également provoquée) de l’État de droit comme du bien-être commun. Le terrorisme, incarne pour eux ce moyen privilégié visant à assurer la nécessaire “convergence des parties et des partis”, afin de parvenir entre autres à l’élimination de toute “opposition radicale”.

Voilà pour ce qui est du chemin choisi par le capitalisme oligarchique libéral pour “s’en sortir” de sa crise économique, politique, idéologique, culturelle, voire, écologique de manière multidimensionnelle. Autrement-dit, devant son impasse ontologique. Ce qui ne veut aucunement dire que les vecteurs, les exécutants si l’on préfère d’un certain nihilisme que nous avons vu en œuvre à Paris, à Bruxelles, mais aussi en Asie et en Afrique (il ne faut pas l’oublier), ne soient pas des assassins (et des assaillants) hautement dangereux (pour le... bas peuple toujours). (...)

le gouvernement SYRIZA/ANEL est en train d’accélérer la mise en place de son train de mesures... interminables du mémorandum et de la Troïka élargie : surimposition, nouvelles taxes sur les produits pétroliers en étude pour que le prix du gasoil soit prochainement exactement aligné à celui de l’essence et à terme... que celui du GPL suivra, la division du montant des retraites par deux, la fin des Conventions Collectives, un... meilleur encadrement de la circulation des armes (on peut comprendre), voilà pour les mesures en cours... entre tant d’autres.

Lorsqu’on sait aussi combien SYRIZA (avec ANEL) a radicalement trahi ses électeurs, ayant agi et gouverné contre la Constitution et d’abord contre le ‘NON’ massif des Grecs au mémorandum de juillet dernier, on comprend alors aisément combien tous ces... symboles promus de la sorte par SYRIZA (et au demeurant par les tenants de la mondialisation), ne passent alors plus du tout aux yeux de la population, dont une certaine sociologie de la gauche comprise. Les journalistes étrangers, certains analystes issus de la gentillesse (ce n’est pas péjoratif de ma part) des Think tanks, ou encore certains diplomates, ont certes leurs raisons pour ne pas comprendre que désormais le sentiment dominant chez les Grecs vis-à-vis de SYRIZA (et non pas vis-à-vis des migrants) c’est plutôt la... haine, cependant, cela devient de plus en plus croyable ! (...)

Toujours sur le port du Pirée, le Président de l’Association des Syriens de Grèce et son équipe, ont été refoulés pour avoir tenté de distribuer de la nourriture à leurs compatriotes et refugiés. Comme ils ont expliqué au micro de la radio 90,1 FM ; ils ont été “chassés par les ONG, dont le but est de bien de s’assoir sur... ce marché bien juteux, car plusieurs millions de dollars sont en jeu en réalité” (émission dans la nuit du 24 au 25 mars).

Dans les camps, la situation se détériore de jour en jour, et les violences éclatent entre groupes ethniques, lorsque par exemple des Syriens ont voulu protéger leurs femmes, leurs filles et même leurs enfants des tentatives de viol de la part d’autres migrants, Afghans ou Pakistanais entre autres (faits restitués lors de l’émission précitée de la radio 90,1 FM). Le gouvernement prépare ainsi à la hâte, la mise en place d’une vingtaine de camps supplémentaires, placés en Grèce continentale.

Ailleurs, et souvent même à Athènes, les migrants demeurent pourtant suffisamment invisibles, hors... lieux de rassemblement faits pour eux. Les premiers voiliers de la saison ont fait leur apparition en Golfe Saronique, et à Méthana (Nord du Péloponnèse), à part l’actualité politique, les habitués du café commentent les... déboires et les autres dégâts subis depuis la dernière tempête, s’agissant essentiellement d’un voilier (considéré) pour abandonné depuis octobre 2015, dans son port principal. (...)