
Du fait des sécheresses sur trois continents, les réserves des principales denrées alimentaires (riz, blé, maïs, soja) baisseront à leur plus bas niveau depuis 4 ans, entraînant des hausses de prix pour un montant global de 1240 milliards de dollars, selon l’organisation des Nations Unies (source Bloomberg).
Aux Etats-Unis, le plus grand exportateur mondial de céréales, la récolte n’a pas été aussi mauvaise depuis 2008 et en Inde, les précipitations sont 20% sous leur niveau normal. Les Nations Unies s’inquiètent d’une nouvelle hausse des prix deux ans à peine après la hausse des denrées alimentaires de 2008 qui avait entraîné 44 millions de personnes dans une extrême pauvreté. En revanche, pour les investisseurs, les produits financiers basés sur la production agricole comptent parmi les plus performants et la tendance ne devrait pas s’inverser. [photo CC par Bo Insogna, Colorado, été 2012]
Parallèlement, une étude dirigée par James Hansen du Goddart Institute de la Nasa, montre que les épisodes très chauds et très secs et leurs cortèges de gigantesques feux de forêt, comme celui de cet été 2012 aux Etats Unis, celui de 2010 en Russie, ou de 2003 en Europe, sont le résultat du réchauffement climatique. (...)