
étude prospective réalisée conjointement par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et le Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad), estime que la planète serait capable de nourrir tous ses habitants en 2050, sans mettre en péril l’équilibre environnemental de la planète, en associant une réduction des gaspillages et une rupture des habitudes de consommation. Les "disponibilités alimentaires" par habitant seraient alors ramenées à 3 000 calories par jour, dont 500 d’origine animale, contre environ 4 000 actuellement dans les pays développés, dont plus de 1 000 issues de la viande ou du poisson.
...Il ne s’agit pas de tous devenir végétariens ou de prôner des discours intégristes en matière alimentaire mais d’opter progressivement pour une consommation alimentaire plus diversifiée et surtout plus modérée de protéines animales qui aura un double avantage : elle limitera sensiblement les émissions de gaz à effet de serre en permettant de nourrir, à surface agricole égale, un plus grand nombre de personnes.
Il est en outre scientifiquement démontré qu’une consommation raisonnable de protéines animales et notamment de viande rouge, est bénéfique pour la santé. Ces changements ne doivent bien entendu pas être imposés mais doivent résulter de prises de conscience personnelles. Nous devons y réfléchir et nous y préparer dans l’intérêt de notre planète.