
« Peuples, soyez unis ! Hommes, soyez humains ! C’est la supplique que l’on peut lire au flanc de la tour-lanterne qui veille pour l’éternité sur Notre Dame de Lorette. Ce cri vient du bout de la nuit pour nous éclairer : soyons unis, soyons humains »
C’était il y a un an, à Notre Dame de Lorette, François Hollande terminait son discours, en hommage aux victimes de la grande guerre, par un appel à l’unité et à l’humanité, unité des peuples mais aussi unité des français. (...)
Aujourd’hui, la supplique de la tour-lanterne entre en résonance avec la tragédie du vendredi 13 novembre et amplifie l’étendue du désastre d’une politique qui se paye de mots et qui exalte des valeurs sans mener les actions qui permettraient de leur donner sens et réalité.
Mais, malgré les attentats du mois de janvier visant Charlie Hebdo et l’Hyper-Casher de Vincennes, malgré la série d’attaques terroristes qui vient de faire tant de victimes innocentes dans Paris, l’échec, sous la Vème République, ne peut être interrogé. Le chemin qui mène à l’impasse doit être poursuivi. Les français sont, une nouvelle fois, sommés de faire face à l’adversité dans l’unité et de se rassembler derrière leurs dirigeants.
« Peuples, soyez unis ! Hommes, soyez humains ! »
Comment unir les peuples, comment faire progresser l’humanité en agissant le plus souvent à des fins de prédation pour servir des intérêts mercantiles ? (...)
Le prix à payer est toujours pour le peuple. (...)
L’unité réclamée ne peut être que l’unité du troupeau qui obéit au berger, assisté par ses « chiens de garde » habituels.
Soyons unis, soyons humains, mais, malheureusement, la parole est aux guerriers !