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Greek crisis
Sous le soleil... l’effondrement
Article mis en ligne le 22 avril 2016

Soleil et touffeur. Avant-goût de l’été grec enfin dans sa version 2016. Pays cependant grillé... en surbrillance mémorandaire avancée. La... gouvernance SYRIZA, prétendument débordée par... l’ingéniosité des maîtres troïkans communique non sans maladresse pratiquement jour après jour sur ses mesures d’austérité, plus authentiques que jamais. Officieusement, les politiciens finissent par évoquer le “risque... réapparu, d’un recours à un nouveau vote prochainement” (élections législatives), d’ici juillet prochain, avant de démentir le lendemain, il faut dire dans l’indifférence bien éloquente des Grecs.

(...) Finalement, seuls nos animaux adespotes donnent toujours l’impression de scruter un quelconque horizon dans ce pays, et encore !

Tout le monde admet que la situation grecque se dégrade considérablement, tandis que... nos plus belles apparences, celles toujours fort appréciées des touristes venus déjà nombreux en ce moment car inlassablement enchantés du voyage en Morée, dissimulent enfin, nos réalités les plus sépulcrales.

Sans oublier la crise (et en même temps drame) des migrants... ainsi greffé sur la crise grecque. Au Nord de la Grèce par exemple, les migrants du camp d’Idomeni... deviennent violents (d’abord entre eux), Idomeni est en passe d’échapper pratiquement à tout contrôle. Ces... anachorètes (du grec “ana-à l’écart” et “khoreo-je vais”) de l’espérance incertaine sont épuisés, d’abord par les conditions exécrables où s’exerce leur... “liberté”, puis, ils se sentent surtout profondément trahis par le mirage de l’Occident européiste (finissant).

Par ailleurs, les migrants et les refugiés peuvent être parfois manipulés par certaines ONG, comme par tant d’agents camouflés en “solidaires humanistes” lesquels attisent un feu il faut dire bien dangereux sur place. Ces structures et peut-être autant ces individus, sont comme on sait... sponsorisés par le financierisme totalitaire actuel, profondément antidémocrate, mondialisateur et irrationnel de surcroît, la Fondation Soros par exemple finance ouvertement de tels programmes, ce qui ne veut pas dire que les migrants doivent être abandonnés dans le vide existentiel le plus sidérant. (...)

“Le camp d’Ellinikón, c’est une bombe sanitaire”, s’indignent alors les élus locaux. Ces maires des communes voisines de l’ancien aéroport d’Ellinikón, viennent d’adresser une lettre au gouvernement comme au Premier ministre (datée 20 avril), “dénonçant l’apraxie gouvernementale, ainsi que la dangereuse situation sanitaire et sociale qui prévaut dans le camp de l’ancien aéroport, réclamant du gouvernement que d’héberger les migrants ailleurs et surtout, au sein de structures réellement adaptées”. (...)

Le “gouvernement” se refuse de gérer la situation (aurait-il reçu... l’ordre de tout laisser pourrir jusqu’à un certain seuil ?), tandis que les habitants d’Idomeni (près de la frontière avec l’ex-République Yougoslave de Macédoine), lesquels ont été les premiers à nourrir et à recourir les premiers migrants arrivés (avant que le... campement ne devienne la deuxième bourgade du département en termes de démographie), s’enferment dès lors chez eux, n’osant plus s’aventurer dans les rues de leur village, surtout, la... nuit tombée.

Depuis plus d’un mois à Idomeni, certains refugiés et migrants campent sur l’unique voie ferrée réellement exploitable qui relie la Grèce avec le reste des Balkans. Récemment, la Police grecque avait dégagé cette voie indispensable au trafic du rail, peine (volontairement ?) perdue, deux heures après l’action des policiers, cette route des Balkans pour le commerce grec avait été de nouveau close... par la détermination (spontanée ?) de certains migrants sans que la Police n’intervienne de nouveau.

Car la voie... de secours qui consiste à faire circuler les trains de marchandise sur l’axe Thessalonique-Sofia (Bulgarie), n’autorise que le passage de seulement trois rames par jour, dans la pratique, et d’après les responsables des entreprises de transport qui se sont exprimés ces derniers jours à travers la presse, “plus de 400 rames de marchandises restent bloqués en Grèce, les pertes pour les entreprises grecques depuis 36 jours que la voie ferrée est occupée à Idomeni s’élève d’après la presse grecque à pratiquement un milliard d’euros actuellement (...)

Dans Athènes, on voit souvent en ce moment, ces affiches, prônant “l’ouverture de toutes les frontières, pour le voyage des réfugiés et des migrants vers la survie, devienne ainsi celui de l’Humanité vers la Liberté”. Au-delà de l’utopie que ce message peut véhiculer, on sait que certaines campagnes idéologiques, seraient directement (ou indirectement) financées par les spéculateurs financiers (comme Soros), et pour ce qui de la plus stricte vérité, c’est bien au contraire, l’abolition des frontières qui finira par priver les populations concernées de leur dernier espoir... de (se) constituer en communautés démocratiques, souveraines, maîtrisant ainsi leur destin.

Il n’y a qu’à observer (par exemple) le caractère profondément anti-démocratique des institutions de la dite Union européenne “sans frontières”, en réalité, sa conception consiste à imposer progressivement (et par un processus récemment accéléré), cette... même et dernière forme de totalitarisme qui nous gouverne derrière le masque des politiciens... bouffons. (...)

“La situation est tragique mais malheureusement, tout va se détériorer après l’adoption des nouvelles mesures du mémorandum Tsipras. Une fois de plus, tout sera mis en œuvre pour aggraver la récession. Dans ce contexte donc, les termes du troisième mémorandum convenu par Alexis Tsipras durant l’été 2015, ne reposent sur aucune assise réaliste”. (...)

Cette semaine par exemple, le gouvernement “a mis la main” sur la trésorerie des hôpitaux du pays pour ainsi faire face aux besoins urgents de l’État, décision annoncée par décret (21 avril), ce qui rappelle tout de même... notre plus bel été Syriziste en 2015. La presse grecque n’a d’ailleurs pas tardé à rendre publique cette affaire.

C’est un effondrement certes, sauf que le jugement sur SYRIZA doit être encore plus sévère que ce que suggèrerait mon ami Kóstas. SYRIZA, après avoir privatisé bon nombre d’infrastructures (ports, aéroports, chemin de fer en cours), il a en réalité privatisé les frontières même de la Grèce, laissant de fait leur contrôle, aux mains des affairistes issus des ONG, comme déjà évoqué, sponsorisées par le financierisme totalitaire actuel, antidémocrate, mondialisateur et irrationnel, voilà pour ainsi faire court. Autrement-dit, la Gauche dite radicale, a confié le contrôle des frontières du pays aux financiers ainsi qu’aux représentants des sociétés transnationales, le tout, sans même faire semblant d’organiser un débat démocratique.

Je dois ajouter enfin ceci : de bien nombreuses clauses mémorandaires portant la signature d’Alexis Tsipras (comme très probablement d’autres accords similaires et néocoloniaux mettant en cause la survie même du peuple grec) demeurent fort inconnues. Ce n’est qu’en lisant un encadré sur “l’Agriculture en Grèce”, que l’on apprend combien la prise du contrôle par les funds étrangers d’une portion des terres cultivables en Grèce... est en réalité une obligation concrétisée par le mémorandum Tsipras, celui de l’été 2015, (quotidien “Kathimeriní” du 17 avril, pages “Économie”). Alexis Tsipras, étant déjà... l’escroc politique de l’année 2015 que l’on connaît, de ce point de vue, il deviendrait aussi... le criminel politique (parmi bien d’autres) que la Justice rattrapera, espérons-le, un jour. (...)