
La récente baisse de la note de la dette française par l’agence Standard & Poor’s a créé un événement médiatique favorable à l’annonce de nouvelles mesures d’austérité.
Ainsi cette fois l’UMP veut s’en prendre à la cinquième semaine de congés payés ou à la durée du temps de travail, protégeant une nouvelle fois les possédants qui sont systématiquement exonérés de toute contribution supplémentaire au financements des systèmes de solidarité. Pourtant cette crise est bien le fait de politiciens qui, main dans la main avec les milieux financiers ont organisé le siphonnage des financements sociaux en instaurant toujours plus d’exonérations patronales et en diminuant la part des salaires au profits de celles des bénéfices redistribués.
Et aujourd’hui, pour le gouvernement, les seuls qui doivent passer à la caisse sont une nouvelle fois les travailleurs qui voient, à chaque nouveau plan d’austérité, la remise en cause d’acquis sociaux. Il est temps que nous retrouvions les chemins de la lutte afin que l’économie arrête de diriger nos vies et que nous mettions fin à ce qui constitue un vrai hold-up sur la redistribution des richesses. (...)
Face à cette situation sociale, face à une droite de combat et malgré la soumission d’une frange syndicale à la logique de la finance, la CNT appelle à la mise en place d’un front social combattant ces logiques capitalistes, seul à même d’imposer un rapport de forces permettant un partage des richesses. Inutile d’attendre un sauveur c’est à nous de prendre nos affaires en main !