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écologie radicale
Sept milliards d’animaux humains, et les autres ?
Article mis en ligne le 31 octobre 2011

(...) le problème tient d’abord à la cohabitation planétaire entre le grand destructeur de vies et toutes les autres formes biologiques.
Les commentateurs anesthésiants ne posent le défi démographique que sous l’angle des ressources permettant à l’espèce élue de consommer des aliments, bien sûr, mais aussi des biens manufacturés, des voyages, des 4x4, des gadgets électroniques, de l’énergie. Ces tenants du prêtà-penser ne posent que cette question égotiste : Comment nourrir tant d’humains, comment pourront-ils semer partout nuisances et dévastation ?
Or, pour nous, biocentristes, le défi tient au maintien d’espaces vitaux pour toutes les espèces qui ont, d’un point de vue éthique, le droit de survivre nonobstant l’expansion humaine.

La nocivité de l’homme ne réside pas tant dans le nombre que dans son comportement.

Sept milliards d’amoureux de la nature généreraient moins de saccages et de cruautés que quelques centaines de millions d’exploiteurs cupides et sadiques.
Sept milliards d’humains pourraient cohabiter pacifiquement avec les éléphants, les tigres, les ours, les loups et les cormorans si le degré d’élévation morale de l’humain était indexé sur son taux de croissance démographique.
Les faits démentent l’optimisme.

Les barbares sont parmi nous propageant morts et artificialisations.
Notre espèce encombre l’espace et s’imagine supérieure. (...)

Alors, quel facteur libérera la planète de son cancer ?

Deux scénari se conçoivent.
— -soit, l’espèce humaine, après son expansion démographique, finira victime de sa propre nuisance, s’autodétruisant d’une manière ou d’une autre.


soit l’humain mute dans son comportement et adopte à l’égard du vivant, c’est-à-dire à l’égard de lui-même et des autres formes de vies, une culture de respect et de raffinement des mœurs. Il se guérit de son instinct de mort. (...)

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