
Il y a quelques années, André Glücksmann prônait la désobéissance civile au sujet du scandale du sang contaminé, qui « n’aurait peut-être jamais existé si, quand il était encore temps, quelqu’un avait civilement désobéi. »
Il est certain que le sang contaminé n’est qu’un exemple parmi bien d’autres : le nuage de Tchernobyl, le distilbène, l’amiante, l’encéphalopathie spongiforme bovine, l’hormone de croissance, les hormones dans la nourriture des animaux, les produits chimiques dans l’agriculture, les centaines de médicaments retirés parce qu’ils avaient tué, alors qu’ils avaient été mis sur le marché après de « longues études sur leur innocuité absolue ». Aucun des véritables responsables de ces délits n’a été sanctionné, excepté, parfois, quelques rares boucs émissaires.
La liste les tueurs potentiels toujours en liberté s’allonge tous les jours mais la plupart des consommateurs de médicaments chimiques l’ignorent la plupart du temps, comme le dernier « petit » scandale de l’Avandia®, qui a été occulté ou presque par les médias alors qu’il pourrait être responsable de plus de 4 000 attaques cardiovasculaires et de 9 000 défaillances cardiaques annuellement aux États-Unis. Selon l’EMA, l’Avandia® ne devrait plus être vendu en Europe d’ici « quelques mois ». Pourquoi ces délais ? (...)
Actuellement, c’est le Médiator® qui est sur la sellette, mais il n’est que la partie visible de l’iceberg car l’omerta, cette loi du silence imposée par une mafia, concerne également la vaccination contre l’hépatite B dont on refuse d’admettre les milliers de victimes, celle contre le papillomavirus, qui a pris comme cobayes des milliers de jeunes filles, ou l’autisme généré par certains vaccins mais qui n’intéresse guère nos députés. Sans compter la « grippette » porcine qui représente un scandale international mais n’a pas fini de faire parler d’elle car les accidents vaccinaux (et non grippaux) se manifesteront peu à peu et pendant longtemps. (...)
Tous ces scandales ont de nombreux points communs et une même origine : l’appât du gain au détriment de la santé. (...)
Nous n’avons ainsi plus beaucoup de choix : ou bien nous pratiquons la désobéissance civile ou bien nous rejoignons les esclaves qui chérissent leurs bourreaux, annoncés par Aldous Huxley.