La députée EE-LV sort un essai percutant sur la nécessité de changer de système face à l’urgence climatique. L’occasion de livrer ses premières impressions sur l’hémicycle et d’appeler de ses vœux un exercice politique moins stratégique et plus sensible.
"Androcène, l’ère de l’homme. Enfin, de certains. L’ère au cours de laquelle une poignée d’oppresseurs, différents selon les lieux ou les époques, ont exploité et asservi la multitude pour leurs intérêts propres. Une ère dont nous pourrions sonner la fin, dans nos intérêts communs."
L’ancienne candidate à la primaire écologiste, qui vient d’entrer à l’Assemblée nationale, publie Par-delà l’androcène (Seuil), un essai aussi bref qu’incisif, co-écrit avec les auteures Adélaïde Bon et Sandrine Roudaut. Elles y dénoncent un système de valeurs patriarcal et capitaliste qui valorise la guerre, la domination et la puissance, et appellent à un réveil citoyen pour l’égalité, le partage et le respect de l’altérité. (...)
L’idée est de dire que la façon dont notre société est organisée, les rapports sociaux et de domination ont à voir avec la crise écologique. Selon les lieux ou les époques, certains hommes ont exploité et ont asservi une multitude d’individus pour leurs propres intérêts et ont décidé de cette société patriarcale et capitaliste. (...)