
En signant le traité Merkozy (alias TSCG), Hollande s’est attaché, et nous a attachés, des menottes dans le dos, en plus du boulet aux chevilles, du bandeau sur les yeux et du bâillon dont nous avions hérités lors de la signature d’autres traités. Dans ces conditions, il continue à prétendre faire le chef d’orchestre, et à nous faire croire que nous pouvons être de bons violonistes, mais ce n’est guère crédible…
(...) Pour prendre encore un exemple dans l’actualité, Montebourg a occupé le terrain en introduisant un débat frelaté pendant une semaine sur le thème “on va nationaliser Mittal-Florange”. Je ne suis pas un expert en Constitution Européenne, mais j’ai comme un doute sur le fait que la Commission Européenne encourage les nationalisations, elle qui a au contraire exigé de tout privatiser…
Pratiquement à chaque problème d’actualité, on bute sur des évidences : on ne peut pas, l’Europe l’interdit. En d’autres termes, on sent nos menottes.
La solution semble pourtant évidente, surtout qu’il y a une clé pas très bien cachée : l’article 50 du traité de Maastricht, qui prévoit qu’un État peut décider de sortir de l’Union Européenne, et donc de ne plus être assujetti au diktat de ses traités.
Dès qu’on parle de ce sujet, levée de bouclier généralisée : ce serait un suiciiiiiiiiiiiiide !!!!!!!!!!!! Nous serions isolés, notre économie s’effondrerait, et notre monnaie ne vaudrait même plus un kopeck.
La supercherie apparaît lorsqu’on regarde qui émet ces pronostics cataclysmiques : c’est simple, ce sont exactement les mêmes qui nous promettaient le Nirvana après la signature du Traité de Maastricht ou celui de Lisbonne ! (...)