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SILENCE, ON MASSACRE LE PEUPLE GREC …
Article mis en ligne le 3 décembre 2012

Après avoir infligé 11 plans d’austérité, une véritable destruction sociale au peuple grec, après l’avoir forcé à brader ses entreprises publiques, ruiné sa production, aggravé sa dette, liquidé ses droits sociaux, à l’éducation, à la santé, salaires et retraites, la troïka (UE – BCE – FMI) joue, à relâcher la pression. C’est un peu comme un chat jouant avec la souris qu’il a capturée et qui est à sa merci.

C’est un peu comme les barbares des temps lointains, envahissant un pays, brulant les maisons, violant les femmes, détruisant les trésors puis rendant des terres aux vaincus pour qu’ils produisent à nouveau de quoi alimenter les occupants.

La politique d’austérité infligée par l’UE depuis 2009, sous prétexte de « rembourser » la dette, a entrainé une telle récession qu’elle a porté la dette grecque de 100 points du PIB à 170 points du PIB ! Cette dette odieuse provoquée par l’oligarchie grecque, qui avait soutenu la dictature des Colonels de 1967 à 1974, qui avait acheté un énorme et vain armement à Thyssen Krupp, qui avait dispensé armateurs et popes de payer des impôts, qui avait ruiné le pays avec les Jeux Olympiques de 2004, qui avait confié à Goldman Sachs le soin de truquer les comptes, cette dette odieuse, chacun savait qu’elle ne serait et ne devait jamais être payée !

Pourtant les banques européennes et mondiales s’en sont servies à mort, prenant dessus des taux d’intérêts à 7, 8, 12 et même 17 %. La BCE, le FMI, l’UE et Merkel se sont comportés comme des rapaces, exigeant, non pas de l’oligarchie mais du peuple, qu’il soit saigné pour le compte de ces banques privées usuraires. Ceux de la troïka qui ont infligé des mesures cruelles, cette immense souffrance au peuple grec pour le compte des banques privées, devraient être arrêtés et jugés devant un tribunal pénal international pour crimes économiques. (...)

L’accord met fin à une trop longue incertitude, lâche le commissaire à l’euro Olli Rehn, avant d’avouer clairement : « la Grèce avait fini par s’imposer comme un test de crédibilité et d’aptitude à prendre des décisions ». Cette dernière phrase est la plus limpide : il s’agissait d’un vulgaire « test match ». Est ce que la troïka était capable de faire plier ce bouc émissaire, oui ou non ? Est ce que la dictature de la finance l’emportait, oui ou non ? Est ce que l’Europe entière peut être menacée et soumise à ce régime ? Est ce que « les marchés » rapaces toujours insatisfaits, après réflexion, ne vont pas juger que cela est prématuré, coûte « trop cher », tire trop sur le FESF, et revenir à la charge ?