
leDr. David Nabarro, l’un des six envoyés spéciaux de l’Organisation Mondiale de la Santé pour le COVID-19 (ancien Conseiller spécial auprès du Secrétaire général de l’ONU pour le Programme de développement durable) a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d’utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du coronavirus. (...)
« La seule fois où nous pensons qu’un confinement est justifié, c’est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l’ensemble, nous préférons ne pas le faire ».
Le Dr Nabarro a souligné les dommages collatéraux qu’entraînent le confinement dans le monde entier, en particulier parmi les populations les plus pauvres. « Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier parce que leurs marchés ont été endommagés. Regardez ce qu’il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d’ici l’année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au moins un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l’école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre », a déclaré David Nabarro.
« Il s’agit en fait d’une terrible et épouvantable catastrophe mondiale », a-t-il déclaré. « Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde : Cessez d’utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, travaillez ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres ».
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Le Dr Nabarro n’est pas le seul scientifique à s’opposer au confinement. Près de 35 000 scientifiques et de praticiens de médecine ou de santé publique ont signé la Déclaration de Great Barrington qui stipule que « les politiques actuelles de confinement produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme ». (...)