
L’engagement du sous-préfet de Nogent-sur-Marne (94), « à titre exceptionnel et dérogatoire », à délivrer à Malha Ben Belkacem, professeur certifiée de physique-chimie, « une carte de séjour d’un an en qualité de ‘salarié’ » et sa réintégration par le rectorat de Paris à son poste de certifiée de l’enseignement privé sous contrat, sont le résultat victorieux d’une mobilisation remarquable des parents d’élèves, élèves, enseignants et personnels de l’établissement Saint-Michel des Batignolles et des interventions syndicales.
Malha va pouvoir retrouver ses élèves et ses collègues, et poursuivre une vie en France qui n’aurait jamais dû être menacée par des refus de séjour ou des annulations de contrat. Le rassemblement de 14h devant le rectorat est donc suspendu.
Pour autant, nous restons vigilants et prêts à nous mobiliser à nouveau si nécessaire. (...)
Il reste que cette expérience montre la nécessité d’une solidarité vigilante avec les personnes « sans-papiers ». Dans l’enseignement public comme dans le privé, des enseignants, des parents, des élèves parvenus à la majorité, qui nous entourent et font partie de notre vie, sont menacés par des lois restrictives et une inacceptable stigmatisation des immigrés. La loi doit changer ! Nous sommes prêts à nous mobiliser à nouveau pour d’autres Malha !