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Greenpeace
Récif de l’Amazone : du répit pour 2018
Article mis en ligne le 14 novembre 2017

Bonne nouvelle pour le Récif de l’Amazone : le Brésil renonce à mettre en vente de nouveaux blocs d’exploration pétrolière dans la région de l’embouchure de l’Amazone en 2018. Cette décision intervient alors que la compagnie pétrolière Total, qui possède déjà des blocs exploratoires dans cette zone, s’est vu récemment refuser les autorisations environnementales nécessaires au démarrage de ses activités. La mobilisation internationale pour protéger le Récif de l’Amazone porte ses fruits !

(...) Depuis le lancement de notre campagne pour défendre le Récif de l’Amazone, il y a presqu’un an, nous avons travaillé en lien avec la communauté scientifique, les communautés locales et l’agence brésilienne chargée de délivrer les licences pour les forages exploratoires (l’IBAMA), et nous avons révélé les risques et impacts potentiels associés aux projets pétroliers dans la région. (...)

La mobilisation paie…

Surtout, nous avons lancé une grande mobilisation internationale pour protéger ce récif, dont l’existence n’a été confirmée qu’en 2016, des appétits féroces des compagnies pétrolières. Et vous avez répondu présents d’un bout à l’autre du globe et aussi en France.

Le 29 août dernier, l’IBAMA a rejeté l’EIE de Total car elle a estimé insuffisantes les informations fournies par le géant pétrolier concernant la modélisation de la dispersion des hydrocarbures en cas de marée noire, y compris les risques pour les pays voisins comme la Guyane ou encore les possibles impacts sur le Récif de l’Amazone, les mammifères marins ou les oiseaux. Total reconnait d’ailleurs qu’il existe une probabilité de 30% que le récif soit touché en cas de marée noire.

Ces progrès importants n’auraient pas été possibles si vous ne nous aviez pas aidés à mettre les projets macabres des pétroliers sous les projecteurs !

… Et elle ne doit pas faiblir !

Total a encore la possibilité de soumettre à l’IBAMA des éléments complémentaires et donc d’obtenir les licences environnementales lui permettant de commencer les forages exploratoires. Il est donc nécessaire de maintenir la pression afin d’arriver à une victoire définitive.

Il est également indispensable de ne pas permettre à d’autres compagnies pétrolières d’acquérir de nouveaux blocs d’exploration dans la région lors des prochaines enchères ! (...)