
Si le CSA obtient des pouvoirs de régulation du net, ce sera uniquement, dit-il, pour répondre à la "satisfaction des usages des communications électroniques".
Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) Michel Boyon a publié un communiqué ce mercredi matin, pour se féliciter des travaux engagés par le gouvernement pour rapprocher le CSA et l’Arcep : (...)
La satisfaction des besoins du public : C’est l’expression clé qui sera utilisée par le CSA pour justifier le filtrage qu’il appelle de ses voeux. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel prétend que les Français sont demandeurs d’un filtrage des contenus circulant sur Internet, au nom notamment de la protection de l’enfance. Et si les Français ne sont pas encore demandeurs, le CSA s’assurent qu’ils le deviendront en publiant des spots de publicité anxiogène sur les dangers du net (et aussi des jeux vidéo). Dans son rapport 2010, le CSA affirmait que "la demande de régulation des contenus audiovisuels en ligne ne cesse de progresser au nom de la protection du jeune public et de la déontologie". En mars 2012, le CSA a de nouveau plaidé pour le filtrage au nom de la protection des mineurs. Pour le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, l’idée est d’imposer une labellisation des contenus, et d’obliger les FAI à bloquer par défaut l’accès aux sites ou aux contenus qui n’ont pas le label approprié.
(...)
lire aussi :
CSA : Fleur Pellerin réfute tout filtrage généralisé, l’Arcep juge la réflexion "utile"