Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
IFJ (traduction DeepL.com/Translator)
ROYAUME-UNI : Assange plus proche de l’extradition vers les États-Unis après le rejet de son appel par la Haute Cour
#Assange #libertedelapresse #wikikeaks
Article mis en ligne le 13 juin 2023
dernière modification le 12 juin 2023

Dans un jugement rendu le 6 juin, une Haute Cour du Royaume-Uni a rejeté le dernier appel du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, contre un ordre d’extradition émis par les États-Unis. La Fédération internationale des journalistes et la Fédération européenne des journalistes (FIJ-FEJ) sont consternées par cette décision, qui rapproche Julian Assange de son extradition vers les États-Unis où, s’il est reconnu coupable, il pourrait passer le reste de sa vie en prison. La FIJ et la FEJ ont renouvelé leur appel au gouvernement américain pour qu’il classe l’affaire Assange au motif qu’elle constitue une grave menace pour la liberté des médias et les droits de tous les journalistes dans le monde.

À la suite du jugement de la Haute Cour, la défense d’Assange a déclaré qu’elle ferait de nouveau appel devant la même cour de l’ordre d’extradition des États-Unis émis en juin 2022. Il s’agira de la dernière action en justice devant les tribunaux britanniques, car il ne sera plus possible d’interjeter appel au niveau national. La prochaine étape pour les avocats d’Assange pourrait être de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Le 17 juin 2022, le Royaume-Uni a approuvé l’extradition de M. Assange vers les États-Unis pour répondre à des accusations, principalement au titre de la loi nationale sur l’espionnage, pour avoir publié des documents du gouvernement américain révélant que l’armée américaine a commis des crimes de guerre contre des civils en Afghanistan et en Irak, y compris l’assassinat de deux journalistes de l’agence Reuters. S’il est reconnu coupable, M. Assange risque une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 175 ans.

Le président de la FIJ, Dominique Pradalié, a déclaré : "Nous sommes consternés par la décision de la Haute Cour de justice : "Nous sommes consternés par la décision de la Haute Cour de rejeter le dernier appel de Julian Assange. S’il est extradé vers les États-Unis, Julian Assange risque une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 175 ans, ce qui constituera un dangereux précédent pour tous les journalistes du monde. Le danger est que les journalistes puissent être obligés par les gouvernements de n’importe quel pays du monde de répondre d’informations publiées dans l’intérêt public".

"Il est temps que les gouvernements britannique et américain mettent fin à cette persécution grotesque. Nous renouvelons notre appel au président américain pour qu’il abandonne toutes les charges contre Assange et qu’il classe l’affaire. Si Assange va en prison, aucun journaliste sur terre ne sera en sécurité", a conclu le président de la FIJ.

Suite à la décision du Royaume-Uni d’extrader Assange, la FIJ, en collaboration avec son affilié australien, la Media Entertainment and Audiovisual Alliance (MEAA), a appelé le gouvernement à faire pression pour que toutes les charges retenues contre Assange soient abandonnées.

Parallèlement, la FIJ a lancé une campagne mondiale appelant le gouvernement américain à classer l’affaire et demandant à tous les syndicats de médias et à toutes les organisations de défense de la liberté de la presse d’exhorter leurs gouvernements à obtenir la libération de M. Assange. La fédération est très préoccupée par l’état de santé d’Assange et par l’impact de son maintien en détention sur la liberté des médias et les droits de tous les journalistes dans le monde.

La FIJ et la FEJ ont cosigné une lettre ouverte avec des parlementaires européens, Stella, l’épouse d’Assange, et des organisations de défense de la liberté de la presse et des droits de l’homme, dans laquelle elles appellent le président américain Joe Biden à gracier Assange.