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Quatre hôpitaux, privatisés, se sont déclarés en faillite aux Pays-Bas
Article mis en ligne le 28 octobre 2018

Depuis, des centaines d’employés se sont retrouvés sans emploi et des patients ont été transférés en urgence dans d’autres établissements. Le paiement des salaires d’octobre n’est pas garanti. La situation provoque la colère d’une partie des Néerlandais contre la classe politique du pays.

Le système de santé des Pays-Bas, complètement privatisé, est aux mains des compagnies d’assurances depuis 2006.

Refus d’injecter des fonds
L’objectif de la privatisation du système était la réduction des coûts de la santé. En renforçant la concurrence pour offrir des garanties à meilleur prix aux assurés, les compagnies ont négocié au plus serré avec les hôpitaux.

Sous le joug de l’assurance Zilveren Kruis, les quatre hôpitaux en cessation de paiement ont été acculés par le refus de cette compagnie de débloquer des crédits malgré l’urgence.

Lire aussi : Ca se passe en Europe : faillites d’hôpitaux en perspective aux Pays-B

Complètement privatisé, le système de santé néerlandais est aux mains des compagnies d’assurances. Faute de crédits, plusieurs hôpitaux, dont l’un à Amsterdam, sont en cessation de paiement.
La privatisation du système de santé montre ses limites aux Pays-Bas. (...)

Complètement privatisé, le système de santé néerlandais est aux mains des compagnies d’assurances depuis 2006. Cette réforme a ouvert à la concurrence la fourniture des soins primordiaux. Désormais, ces couvertures sont proposées dans une police de base unique avec des garanties unifiées que les assureurs ne peuvent refuser de fournir. Mais le prix de cette police de base varie d’une compagnie à l’autre.

Concernant les couvertures complémentaires, les compagnies peuvent non seulement s’affronter sur les prix, mais elles ont aussi le droit de refuser les personnes « à risques ».

Concurrence accrue, coûts supplémentaires… (...)
La situation a dégénéré du fait des coûts supplémentaires générés par ces établissements. Certains ont en effet dû faire appel à du personnel extérieur plus cher en raison d’effectifs insuffisants en interne. D’autres ont été confrontés à une baisse de fréquentation et n’étaient donc plus rentables.