
....les chefs d’entreprise redoutent de se voir reprocher l’embauche de travailleurs clandestins, ce qui les expose à des sanctions pénales et financières. D’autant que le projet de loi Besson sur l’immigration, l’intégration et la nationalité, qui sera débattu à l’Assemblée nationale à la rentrée, prévoit de les alourdir et d’exposer les entreprises concernées à une fermeture administrative de six mois. Autrement dit, c’est la menace de devoir mettre la clé sous la porte pour les plus petites d’entre elles. En outre, ces entreprises seraient exclues des commandes des marchés publics....
..."Cela nous a conduits à murir une réflexion [sur l’emploi de personnes sans papiers], confie Sophie Moreau-Follenfant, directrice des ressources humaines de Derichebourg. Pourquoi des personnes qui donnaient satisfaction à titre professionnel et qui étaient depuis longtemps dans l’entreprise devaient faire l’objet d’une mesure aussi violente qu’un licenciement ?" ...