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Quand The Economist flingue la retraite par capitalisation
Article mis en ligne le 23 avril 2015
dernière modification le 12 avril 2015

(...) Dans cet article au titre en français « Pensions à la mode », The Economist s’appuie sur une récente étude de l’OCDE et une autre d’un fond de pension anglo-saxon. A dire vrai, le seul graphique de l’OCDE montre parfaitement à quel point la capitalisation est bien trop aléatoire pour être considérée comme un bon moyen de financer les retraites. Ce graphique montre le niveau de la pension en proportion du dernier salaire pour tous les retraités de l’année pour des salariés qui auraient mis de côté 5% de leur salaire pendant 40 ans, dans un fond réparti à 60% en actions et 40% en bons du trésor. Du fait des variations erratiques des marchés, le niveau varie brutalement d’une année à l’autre.

Ainsi, au Japon, alors que le retraité de 1989 pouvait prendre sa retraite avec une pension égale à 70% de son dernier salaire, ce n’était plus que 10% en 2011 ! Aux Etats-Unis, après avoir dépassé 50% en 2000, le niveau est tombé à 20% au moment de la crise financière. En Grande-Bretagne, après avoir tourné autour de 60% dans les années 1990 (contre 15% dans les années 1950), le niveau tourne autour de 40% dans les années 2000. Tout ceci nous rappelle les images des Etats-Unis, où des vieux retraités avaient été poussés à reprendre un emploi en 2009-2010 du fait de l’effondrement de leurs pensions provoqué par l’effondrement des marchés financiers, qui ne leur permettait plus de vivre. (...)