
...nombreux furent les hommes et femmes de sagesse, de tous les temps, à partager l’idée que seule une organisation collective pourrait conduire à un monde pacifié...
« Existe-t-il un moyen d’affranchir les hommes de la menace de la guerre ? » La question avait été posée en ces termes en 1932 à Sigmund Freud et Albert Einstein par la Société des nations (SDN), créée douze ans plus tôt, et par son Institut international de coopération intellectuelle à Paris. Une question qu’Einstein qualifia de « la plus importante dans l’ordre de la civilisation », tant, tout comme Freud, il jugeait inadmissibles les violences et souffrances causées par la guerre.
...Einstein de suggérer à son tour une ébauche de réponse : « La voie qui mène à la sécurité internationale impose aux Etats l’abandon sans condition d’une partie de leur liberté d’action, en d’autres termes, de leur souveraineté, et il est hors de doute qu’on ne saurait trouver d’autre chemin vers cette sécurité. »
...Freud émettait cette hypothèse : « Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre. »
Bertha von Suttner : « Le progrès vers la justice n’est assurément pas un rêve, c’est la loi de la civilisation. »