
Pour Oxfam, le "principe de protection des civil-e-s" consiste à protéger les populations face à des menaces généralisées de violences, d’actes de coercition et de privation délibérée d’aide.
Le principe de "protection des civil-e-s" est ancré dans le Droit international humanitaire, lequel demande aux forces belligérantes de minimiser les risques de préjudices à l’encontre des populations civiles et de leurs biens dans la conduite des hostilités, notamment en évitant un recours excessif et disproportionné à la force. Il demande en outre à ce que les civil-e-s soient protégé-e-s contre les violences.
En 2005, l’Assemblée générale de l’ONU a convenu que la communauté internationale devait, le cas échéant, encourager et aider les Etats à assumer cette responsabilité et que, lorsqu’un Etat n’était pas disposé ou en mesure de le faire, il incombait à la communauté internationale d’en assumer la responsabilité.
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En 2008, Oxfam a publié un rapport thématique sur la protection des civil-e-s, "Pour des lendemains plus sûrs". Ce rapport, qui s’appuie sur l’expérience d’Oxfam dans des situations de crises et de conflits, souligne qu’une protection efficace des civil-e-s ne devrait pas se limiter à la question de l’usage de la force.
Plus récemment, en mai 2011, Oxfam a publié une note d’information, "Protection des civils en 2010 : Faits, chiffres et la réponse du Conseil de sécurité des Nations unies", dans laquelle l’organisation demande au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une approche plus équitable et plus cohérente vis-à-vis du sort des populations civiles en situation de conflit et de s’appuyer sur des informations fiables concernant les menaces qui pèsent sur les civil-e-s pour orienter son action. (...) Wikio