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Greenpeace
Public Eye Awards 2013 Les prix de la honte reviennent à Goldman Sachs et à Shell
Article mis en ligne le 28 janvier 2013

En vue du Forum économique mondial (WEF), Greenpeace Suisse et la Déclaration de Berne (DB) ont dénoncé aujourd’hui grâce à la remise des Public Eye Awards des atteintes aux droits humains ainsi que des crimes environnementaux particulièrement graves, commis par des entreprises irresponsables. Le prix du jury revient cette année à la banque américaine Goldman Sachs. Le prix du public est décerné, quant à lui, selon la volonté de 41’800 personnes qui ont voté en ligne et avec une nette avance sur ses concurrents, à la compagnie pétrolière Shell.

La conférence de presse à Davos a accueilli comme invités vedette le professeur William K. Black, auteur, économiste et ancien régulateur financier, ainsi que le célèbre éthicien de l’économie Ulrich Thielemann. (...)

Michael Baumgartner, président du jury des Public Eye Awards, ajoute : "Goldman Sachs est non seulement l’un des principaux gagnants de la crise financière, mais en outre, la banque occupe une place prépondérante dans le casino des matières premières : elle a conquis ces marchés pour en faire sa nouvelle source d’argent et commencé à déstabiliser les prix. Si les prix des denrées alimentaires battent à nouveau tous les records, comme en 2008, des millions de personnes vont sombrer dans la famine et la misère".

L’invité vedette de la cérémonie de remise des prix d’aujourd’hui, le professeur William K. Black, a parlé de l’énergie criminelle des entreprises, de l’oligarchie de l’industrie financière et de l’état de la démocratie. Voilà ce qu’il dit à propos du lauréat du Public Eye Jury Award : "Ce que je tiens à démontrer, c’est que Goldman Sachs n’est pas un cas unique en son genre, tel une seule pomme pourrie sur un pommier regorgeant de fruits (en l’occurrence des banques) sains et appétissants. Goldman Sachs incarne la norme de ce que l’on appelle les systemically dangerous institutions ou SDI (c’est-à-dire des institutions systémiquement dangereuses), aussi connues sous le nom de banques « too big to fail »" .

Shell, lorsqu’il s’agit de projets pétroliers particulièrement controversés, risqués et polluants, est toujours de la partie. (...)