
Dans le cadre de son projet de loi, le gouvernement souhaite conditionner l’obtention d’un titre de séjour à un niveau de français minimal. Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a toutefois précisé, lundi, qu’échouer à ce test ne sera pas synonyme d’expulsion.
Aujourd’hui, l’obtention d’un titre de séjour n’est pas conditionnée à la maîtrise du français. Seule suffit une participation à une formation linguistique - sans test final.
"Il ne s’agit pas d’exclure les personnes du droit au séjour à travers cet objectif de langue", a expliqué Didier Leschi.
"Harmonisation européenne"
"Fixer un objectif aux personnes, c’est une manière de les motiver. L’exigence de langue est aujourd’hui assez faible, puisqu’elle est d’assister à 80 % des heures de cours", tandis que 67 % des signataires du Contrat d’intégration républicaine (CIR) atteignent le niveau minimal de français, a-t-il poursuivi pour défendre cette mesure du volet intégration du projet de loi. (...)