
Ce mardi 24 avril 2012 devait donc être lu le verdict du procès dit "Noborder" dont les diverses phases ont déjà été relatées.
Bien entendu, le désormais habituel et intimidant déploiement policier est en place, nuance ; seuls 1 combi et un van d’arrestation sur la place.
A l’intérieur 12 policiers, barrage, passage au détecteur de métal, présentation CI, liste, fouille des sacs et vestes et remise du gsm.
Après l’arrivée tardive de l’interprète, le juge commence sa lecture.
Il rappelle que la défense (c’est-à-dire L et D) avaient par leurs avocats demandé la levée du dispositif policier, la destruction de la liste etc., etc. mais en fait, il a constaté que personne n’a été empêché d’assister à l’audience, il n’a pas eu de plaintes en ce sens, donc la demande est non fondée ; de plus ce n’est pas à lui de gérer l’extérieur de la salle d’audience où effectivement il a fonction de police, pour le reste cela dépend du Ministère publique et il ne peut donner injonction à celui-ci, donc il est incompétent.
De plus, la mise en place des fouilles était justifiée parce que, la procureure l’avait rappelé, sur internet un appel à soutien et à solidarité avec les inculpés avait été lancé et de plus une photo avait été prise sans l’autorisation de la Cour !
Ben voilà donc, on comprend tout maintenant ! C’est sûr que tout cela était très effrayant effectivement, solidarité quel terme subversif. (...)