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Futura-Sciences
Préservons la biodiversité pour garder la santé !
Article mis en ligne le 12 avril 2013
dernière modification le 9 avril 2013

La biodiversité doit être préservée, car elle est bonne pour notre santé. Voilà très clairement le message que veulent transmettre des médecins, vétérinaires et chercheurs qui rappellent que de nombreux médicaments nous ont été fournis par la nature. Au fait, les animaux domestiques transportent plus de maladies que les bêtes sauvages...

Barrière contre les épidémies, source de précieux médicaments et aide psychologique pour les malades ou même les bien portants : la biodiversité est la meilleure garante de notre santé, clament des médecins, vétérinaires et chercheurs dans un ouvrage paru vendredi dernier (Notre santé et la biodiversité, éditions Buchet/Chastel). « Aujourd’hui, on associe trop souvent la faune sauvage à des maladies comme le chikungunya, le paludisme ou la grippe aviaire. Pourtant, c’est en détruisant les écosystèmes, en perturbant le fonctionnement du vivant, en diminuant la biodiversité que nous mettons notre santé en danger », estiment les auteurs de cet ouvrage collectif initié par les associations Santé environnement France (Asef) et Humanité et biodiversité.

(...) La diversité des espèces, en net déclin à l’échelle mondiale, est ainsi un « moteur puissant contre le développement des épidémies », affirmait cette semaine Benjamin Roche, chercheur en épidémiologie à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en présentant le livre au ministère de la Santé. À première vue, un appauvrissement du nombre d’espèces pourrait sembler bénéfique à la santé humaine en réduisant le nombre d’agents pathogènes d’origine animale. Or, cela semble au contraire accroître le risque de transmission, dit ce chercheur. Il cite le cas de la fièvre du Nil occidental, pathologie qui cause 600 décès par an aux États-Unis : les comtés de Louisiane possédant la plus forte densité en oiseaux sauvages sont ceux où l’on observe le moins de cas humains.

« Les animaux sauvages sont souvent pris pour des boucs émissaires » (...)