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Pour l’Andra, la radioactivité, c’est juste un gros plateau de fruits de mer !
Article mis en ligne le 11 avril 2012

Ceux qui n’ont pas la chance d’habiter les alentours de Soulaines et de respirer le bon air au tritium, passent chaque trimestre à côté du « Journal de l’Andra », une belle publication de 14 pages dont le but est d’utiliser notre temps de cerveau disponible pour faire pénétrer l’idée d’un nucléaire propre.

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas persiflé sur l’Andra, notre fameuse Agence Nationale chargée, comme Rex, d’enterrer au fond du jardin nos étrons radioactifs [1]

Cet hiver, Rex L’Andra nous propose plusieurs dossiers dont la subjectivité aurait fait rougir de honte un journaliste de la Pravda ! L’un d’eux dresse ainsi un tableau de : « quelques radionucléides rejetés par les centres de stockage et qui peuvent déjà être naturellement présents dans l’environnement » (sic). Au milieu des fleurs, des papillons et des abeilles, on retrouvera donc quelques charmantes particules radioactives toutes plus inoffensives les unes que les autres. (...)

Le Césium 137, c’est finalement un peu comme un ours des Pyrénées : une espèce éteinte que l’homme, dans sa grande mansuétude, ici l’Andra, tente de ré-introduire dans son milieu naturel... Sauf que le Césium, même à faible dose, est sans doute beaucoup moins charmant que Cannelle [2] et surtout extrêmement plus toxique.

Le tritium, lui aussi, ne semble guère plus dangereux aux yeux de l’Andra, qu’une petite averse printanière. Il est ainsi décrit comme un radionucléide « produit dans l’atmosphère », au même titre que la pluie ou les nuages... Évidemment, l’article n’évoque aucune des toxicités reconnues de cette particule radioactive...

S’agissant de l’iode 129 et 131, c’est encore mieux !

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