
La police veille, le totalitarisme triomphe, la grammaire de la vie est ailleurs. Entre le jeudi 19 et le dimanche 22 mai, les “députés” SYRIZA/ANEL se penchent sur le nouveau texte, dit de la “poly-loi” cadre, dont la longueur dépasse les... 7500 pages, s’agissant (entre autres) de transférer le contrôle des recettes perçues par l’État Grec à l’étranger (Troïka), en plus de la privatisation partielle ou totale de pratiquement toutes les régies publiques (ports, aéroports, chemins de fer, eau potable, électricité...). Sans oublier enfin, le transfert de l’ensemble les biens de l’État (et à de rares exceptions près), dont les gisements (futurs) d’hydrocarbures, à une superstructure contrôlée par les dits “créanciers” et cela, pour une durée de 99 ans. Week-end grec suffisamment pluvieux pour un mois de mai, et dernier crime en date du... “pornographe” politique Alexis Tsipras, comme de toute sa clique d’arrivistes accrochés au pseudopouvoir dans cette ultime mascarade des “démocraties” occidentales avant disparition. Glaciation et... Tsiprosaures !
Les... agissement législatifs du “gouvernement” Tsipras sont profondément scandaleux, à la fois par la procédure si vigoureusement inconstitutionnelle par laquelle ils assouvissent les exigences des créanciers devant l’éternité du court (déjà) XXIe siècle, s’agissant ni plus ni moins en ce moment, de l’usurpation pure et simple du pays. S’y ajoutent, pour compléter le tableau, les “réformes” en cascade (surtout) depuis 2010, initiées comme tout le monde désormais l’admet en Grèce, dans le but de diluer et cela jusqu’à l’extrême, le tissu social... déjà putréfié.
L’apathie ainsi administrée aux “citoyens”, cette lutte du plus grand nombre (70% à 80% de la population grecque) pour la survie, pour ne pas dire la lutte de tous contre tous, à travers une criminalisation galopante des... pratiques économiques d’en bas et d’abord d’en haut (Bancocratie, UE, Troïka...), la peur même, devenue l’arme la plus efficace du contrôle social ; voilà comment tout est mis en œuvre pour que le soulèvement porteur d’un contre-projet largement partagé, réellement démocratique et inévitablement souverainiste, sans pour autant tomber dans le piège du repli identitaire... soit étouffé dans l’œuf. (...)
Ces élites savent ainsi lire et surtout imposer la nouvelle grammaire du méta-monde qui est d’abord et surtout le leur... jusqu’au moindre détail. Le processus en cours d’exécution dans cette guerre contre les peuples et contre les derniers copeaux de la très problématique démocratie comporte entre autres, l’État d’urgence, l’annulation des Constitutions, la ridiculisation et autant la... “vampirisation” des procédures. Les dates, les moments même du “vote au Parlement” sont alors choisis avec tant de précision et de constance : week-end et jours fériés, moments très nocturnes, au temps politique certainement... bien passé ! On se souviendra par exemple que l’escroc politique Alexis Tsipras avait déclaré après son investiture en janvier 2015 : “Nous incarnons chaque mot de la Constitution”, et pour la petite histoire, le conseiller ayant rédigé ce discours a démissionné de son poste et de SYRIZA durant l’été 2015, suite à la Grande Trahison... Tsipriote.
Nos pays, se sont en réalité déjà transformés en camps de concentration à ciel ouvert... lequel bientôt se refermera. Et pour ce qui est du “vote parlementaire grec” du moment, nous savons que les 153 députés SYRIZA/ANEL adopteront visiblement tout, mais alors tous sans aucune... défaillance paraît-il, même certains journalistes commencent à le dire à haute voix (après tous les Grecs) : (...)
Nous sommes gouvernés par ces personnes dangereuses, n’ayant ni valeurs, ni idéaux, par ceux qui se courbent devant leurs grands patrons et autant tyrans des peuples ne reculant ainsi devant rien. Pour eux, en dehors du profit (du contrôle total in fine de l’ensemble du vivant sur cette planète), aucune autre valeur n’existe à leurs yeux.
Et en Grèce, les représentants politiques de cette classe dirigeante mondiale ont alors pu exécuter cette attaque généralisée et si bien planifiée, venue... au “bon moment”. Les citoyens, se sont montrés pour le moment impuissants, face à une telle... guerre totale, faite par tant d’autres moyens. “Alors, ils nous avaient déjà volé le rêve, et ils nous enlèvent maintenant nos propres vies”, entend-on dire très fréquemment en Grèce en ce moment... finalement pluvieux. (...)