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Greenpeace
Plus de 1,3 million de signatures pour les Munduruku
Article mis en ligne le 30 novembre 2016

Hier, le peuple munduruku était devant le Palais de justice de Brasilia pour demander une démarcation de son territoire, situé au cœur de la forêt amazonienne et menacé par la construction de centrales hydroélectriques dans le bassin du fleuve Tapajós. Ces barrages anéantiraient à la fois la rivière et la forêt, toutes deux essentielles à la survie des Munduruku. Des représentants des Munduruku et de Greenpeace sont allés ensemble porter leur demande au ministère de la Justice.

(...) Grâce à votre soutien massif, nous avons remporté une première victoire au mois d’août : l’Agence environnementale brésilienne (IBAMA) a abrogé la licence du projet de méga-barrage sur le fleuve Tapajós. São Luiz do Tapajós aurait été la plus grande des centrales électriques prévues dans le bassin hydrographique du Rio Tapajós.

Malheureusement, le gouvernement brésilien n’a pas encore définitivement renoncé à ses projets. Les Munduruku ne pourront dormir sur leurs deux oreilles que lorsque les pouvoirs publics auront reconnu officiellement leur territoire. Cette reconnaissance est un droit inscrit dans la Constitution brésilienne. Mais, bien que les Munduruku aient présenté officiellement leur demande il y a déjà bien longtemps, la décision des autorités se fait attendre. (...)

Le délai de réponse de la justice brésilienne arrive à son terme : maintenons la pression

En octobre, nous avons rencontré les ambassadeurs du Brésil dans différents pays, notamment en France, pour insister sur la nécessité de respecter les droits des populations autochtones, et pour que ce message parvienne clairement au ministre de la Justice brésilien qui est compétent sur le dossier des Munduruku.

Entre-temps, notre pétition a recueilli de nouvelles signatures : au total, plus de 1,3 million de personnes apportent déjà leur soutien aux Munduruku. Le 29 novembre – date ultime pour la décision – les Munduruku ont apporté avec eux toutes ces signatures au ministre dans la capitale brésilienne, Brasilia. Grâce à votre soutien, ils n’y sont pas allés tout seuls !
Le dossier des Munduruku risque bien de prendre encore du retard en raison du manque de capacités des autorités compétentes, mais nous resterons mobilisés pour la reconnaissance juridique de leurs droits fonciers.