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Nous voulons acheter des produits en bois qui ne contribuent pas à la dégradation des forêts et pour cela nous avons besoin de confiance.
C’est la promesse du label PEFC : garantir au consommateur que le produit qu’il achète est issu de sources responsables.
Mais ce label certifie aujourd’hui comme durable la coupe rase de forêts naturelles et leur transformation en monoculture de résineux.
Les impacts de ces coupes rases sur le climat et la biodiversité sont pourtant démontrés par les scientifiques.
Dans de nombreux cas, ces coupes rases sont évitables comme le démontrent de nombreux forestiers qui ne se reconnaissent pas dans ces dérives.
Le label PEFC a engagé une révision de ses règles de certification mais des failles majeures subsistent. Si ces failles ne sont pas refermées, c’est la crédibilité même du label qui est engagée. Nous attendons du label PEFC qu’il exclue clairement ces coupes rases abusives et qu’il encourage les pratiques les plus vertueuses.
Lire aussi :
PEFC : les 3 failles majeures à corriger
Voici notre analyse et comment agir.
Faille #1 : Un pin et tout fout le camp (...)
Une note qui ouvre une exception lourde de conséquences. Sur toute la façade Ouest de la France, le pin maritime est plus ou moins commun et peut donc être « considéré comme caractéristique de l’écosystème forestier considéré ». Si l’on reprend notre exemple, le remplacement d’une forêt diversifiée par une monoculture de pin maritime n’est plus considéré comme une transformation (et échappe ainsi à l’obligation de diagnostic). (...)
Faille #2 : Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage (...)
Parfois, les coupes rases sont indispensables. Par exemple, en cas de problème sanitaire. Mais trop de coupes rases sont abusives. Une triste astuce, que nous avons dénoncée dans notre rapport sur le bilan caché du plan de relance, consiste à qualifier un peu trop facilement des forêts de « pauvres » ou de « vulnérables ». (...)
Faille #3 : Des seuils d’encadrement de coupes rases insuffisants (...)
Plutôt que de fixer un seuil clair, PEFC propose une « cible » oscillant entre 5 et 10 ha, avec des possibilités de dérogations. Les motifs permettant de déroger ne sont pas précisés. Pire encore, les coupes rases dans des « plantations monospécifiques » n’ont aucune limite de surface si « la coupe est prévue dans le document de gestion durable ». (...)
Des failles majeures à corriger, de nombreuses zones d’ombre à consolider (...)