
Cet été, Oxfam sera présente sur les festivals pour se dresser contre l’accaparement de terres. C’est en photo que les festivaliers pourront montrer qu’eux aussi, « ils ne laissent pas faire ».
Dans les pays en développement, les terres arables sont la cible des investisseurs étrangers qui les rachètent ou les louent. Ces investissements peuvent parfois être utiles mais pas s’ils se font aux dépens des populations locales, souvent des familles de paysans, qui se font chasser de leurs terres. Un phénomène qui s’accompagne parfois de violence ou qui se produit souvent sans dédommagement. Parfois, aussi, on leur laisse un lopin de terre mais celui-ci est insuffisant pour qu’ils puissent subvenir à leurs besoins. Privés de leur travail et de leurs revenus, ils deviennent encore plus pauvres qu’avant. En 10 ans, c’est l’équivalent de près de 65 fois la surface de la Belgique qui a été accaparé dans le Sud.
Avec l’action « Paysans sans terres, je ne laisse pas faire ! », Oxfam veut changer la donne et placer les entreprises et les autorités internationales devant leurs responsabilités. Nous luttons pour que les paysans puissent cultiver suffisamment de nourriture pour pouvoir subvenir à leurs besoins, et pour améliorer l’accès des femmes aux terres.
Lors des festivals, nous proposons au public de se laisser photographier pour rappeler que « les paysans sans terres, on ne laisse pas faire ». Les équipes de bénévoles d’Oxfam seront présents à LaSemo, Les Ardentes, Dour, de Gentse Feesten, Sfinks, Esperanzah !, Dranouter et Pukkelpop. (...)