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Payer pour entrer en librairie et y feuilleter les livres ?
Article mis en ligne le 16 février 2013
dernière modification le 12 février 2013

C’était un des éléments de la promotion d’une chaîne de librairie française : lire et feuilleter des BD, des romans et d’autres, reste le petit plaisir que l’on peut s’accorder. Chez Barnes & Noble, ou Chapters, outre-Atlantique, on a poussé le vice bien plus lointain, en installant depuis des années des canapés et des chaises, pour que les clients s’installent. Parfois même, on a ouvert un café pas très loin...

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Payer pour entrer en librairie et y feuilleter les livres ?
Si, si, promis, c’est l’idée... d’une éditrice

Le mardi 12 février 2013 à 08:53:26 - 0 commentaire

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C’était un des éléments de la promotion d’une chaîne de librairie française : lire et feuilleter des BD, des romans et d’autres, reste le petit plaisir que l’on peut s’accorder. Chez Barnes & Noble, ou Chapters, outre-Atlantique, on a poussé le vice bien plus lointain, en installant depuis des années des canapés et des chaises, pour que les clients s’installent. Parfois même, on a ouvert un café pas très loin...

Pourtant, personne n’avait envisagé de présenter une addition pour tous ces services.

Victoria Barnsley, PDG de HarperCollins, vient pourtant de jeter le pavé dans la mare : selon elle, payer pour lire dans les librairies pourrait « ne pas être insensé ». Et dans une récente interview accordée à une radio britannique, elle explique que la tendance à la baisse, pour la fréquentation des librairies, implique que l’on trouve de nouveaux modèles économiques. Cette idée en serait un....

Et pourtant, elle semble complètement absurde, mais sur les ondes de la BBC, la PDGère ne s’est pas démontée. S’il s’agit de faire payer le feuilletage aux lecteurs, difficile de croire que cela puisse tenir la route, et rapatrier les lecteurs dans les librairies : sur internet, on peut aisément découvrir des extraits, suivant des méthodes variées. Globalement, dans l’esprit de Victoria, il faudrait transformer partiellement les librairies en des sortes de club de lecture, où l’on verserait une cotisation pour pouvoir naviguer dans les livres. (...)

Pour autant, c’est bien le devenir de la librairie qui est au centre de la question : « Les lecteurs apprécient toujours un peu les lieux physiques, la question est : seront-ils capables d’acheter à l’intérieur, en fait ? (...)