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Conscience citoyenne responsable
PARLONS VRAI : LE COUT DU CAPITAL !
Article mis en ligne le 30 septembre 2014
dernière modification le 22 septembre 2014

Profitant de la crise économique, créé par un système capitaliste aux abois, les forces de la finance et des multinationales utilisent cette conjoncture pour détruire ce qui reste de droits et acquis sociaux pour renforcer leur domination. En Europe comme ailleurs, les gouvernements et les forces politiques, avec l’assentiment d’une partie des forces syndicales, convertie à la loi du profit et à la concurrence « libre et non faussée », infligent depuis des décennies des régressions sociales toujours plus radicales, transfèrent sur les citoyens les coûts du capital, sapent les fondements des protections sociales et des services publics, et dénient le danger écologique généré par le productivisme.

Quelle société voulons-nous ? Une société où le coût humain, le coût financier, le coût pour la société nous rapprochent de la barbarie, ou un monde fondé sur la sauvegarde des biens communs et de la planète, de la solidarité, le partage des richesses, et l’égalité ? Un monde où les capitalistes nous coutent de plus en plus cher, ou un monde où la solidarité et l’égalité nous enrichissent mutuellement ?

Le coût humain du capital est monstrueux

Cela fait des décennies que le patronat bénéficie d’exonération de cotisations, d’aides publiques, d’exonération fiscale, et que pourtant le chômage continue d’augmenter. Cela fait des décennies que les capitalistes pratiquent la fraude fiscale, l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux, tout en continuant massivement à licencier, à augmenter les emplois précaires pour préserver les dividendes des actionnaires. Cela fait des années que les conséquences sociales des décisions des multinationales donneuses d’ordre s’abattent sur les salariés des petites entreprises et font grossir les rangs des chômeurs. Cela fait des années que les conditions de travail se dégradent et provoquent de plus en plus de suicides au travail.

Le coût écologique du capital peut devenir irréversible

Face au modèle productiviste et consumériste, nous devons poursuivre la remise en cause du contenu et des finalités de la croissance, pour entrer de plein pied dans la transition écologique : relocalisation des sites de production, sobriété et efficacité énergétique, réparation, réutilisation, recyclage… Les luttes des salariés partout dans le monde doivent remettre la souveraineté des peuples comme préalable à tous les changements sociaux. La souveraineté alimentaire doit gouverner la production agricole, l’activité industrielle doit être organisée pour satisfaire les besoins essentiels, le plus prés possible des consommateurs. (...)