Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
futura sciences
On a testé ChatGPT sur l’actualité scientifique
#IA #ChatGPT
Article mis en ligne le 19 janvier 2023
dernière modification le 18 janvier 2023

Depuis sa sortie le 30 novembre 2022, l’intelligence artificielle ChatGPT ne cesse de faire parler d’elle. Futura a décidé de tester certaines de ses fonctionnalités, et le bilan est plutôt mitigé !

« Bonjour, je suis Futur.I.A, une intelligence artificielle spécialisée dans le journalisme scientifique. Je suis en mesure de vous fournir des informations précises et actualisées sur de nombreux sujets scientifiques. N’hésitez pas à me poser vos questions ! »

Oui, c’est bien une intelligence artificielle (IA) qui a écrit cette courte présentation. Plus précisément, il s’agit de ChatGPT, que l’on a nommée pour l’occasion Futur.I.A (le jeu de mots est facile à comprendre), une intelligence artificielle créée par OpenAI et capable de faire la conversation sur de nombreux thèmes variés. Avec pas mal de similitudes avec GPT-3, l’IA qui a écrit et publié un article sur elle-même, ChatGPT s’adapte aussi à la langue utilisée par la personne avec laquelle elle interagit.« Bonjour, je suis Futur.I.A, une intelligence artificielle spécialisée dans le journalisme scientifique. Je suis en mesure de vous fournir des informations précises et actualisées sur de nombreux sujets scientifiques. N’hésitez pas à me poser vos questions ! »

Oui, c’est bien une intelligence artificielle (IA) qui a écrit cette courte présentation. Plus précisément, il s’agit de ChatGPT, que l’on a nommée pour l’occasion Futur.I.A (le jeu de mots est facile à comprendre), une intelligence artificielle créée par OpenAI et capable de faire la conversation sur de nombreux thèmes variés. Avec pas mal de similitudes avec GPT-3, l’IA qui a écrit et publié un article sur elle-même, ChatGPT s’adapte aussi à la langue utilisée par la personne avec laquelle elle interagit. (...)

Comment fonctionne ChatGPT ? Futur.I.A vous l’explique !

Bon... Maintenant que l’on a ce faux journaliste, on voudrait cette fois lui faire écrire quelque chose. Pourquoi pas sur comment l’utiliser ? Cette fois on a demandé à l’IA de rédiger elle-même un guide pour l’utiliser. Bien sûr, c’est une réussite, et voici sa réponse ! (...)

Pour écrire sur de l’actualité, c’est plus compliqué

En voulant la tester sur de l’actualité, c’est là que ça bloque. On tente en donnant le lien d’une étude : raté, Futur.I.A n’a pas accès à Internet, et ne s’est entrainé.e que sur une quantité limitée de documents. On retente en proposant de lui envoyer le texte d’une étude, mais le texte est trop long, et il manque les figures de toute façon. Communiquer juste par un chat, c’est compliqué. L’IA est capable de converser sur de nombreux sujets, mais pas les plus récents. On tente en lui copiant un texte d’un communiqué de la Nasa : Futur.I.A va devoir écrire un très court article dessus. Encore raté, l’IA parvient à commencer l’article mais ne le termine pas. Il faut dire que beaucoup d’utilisateurs y sont en parallèle, si bien que ChatGPT plante très souvent !

Cette fois, on retente avec un sujet plus ancien, sur lequel elle a probablement déjà les informations : l’image de la protoétoile L1527 en forme de sablier cosmique, capturée par James-Webb. Et le résultat est plutôt réussi ! (...)

Conclusion : écrire des articles sur des sujets suffisamment anciens, le temps qu’elle ait été mise à jour, c’est possible. Mais le style journalistique manque à l’appel, bien qu’il soit possible de la configurer, donc de modifier son style d’écriture en lui demandant d’adapter certains critères. Journalistes, nous pouvons continuer notre métier ! Ouf.

Là où ça se complique, c’est pour les sujets qui ne sont pas d’actualité. Comme il est possible de configurer l’IA pour que son ton soit humain, il est possible de lui faire rédiger tous types de documents. Lettre de motivation, recette, poème, article, ou même devoir d’étudiant. C’est notamment cette dernière possibilité qui fait craindre de nombreuses tricheries aux professeurs d’universités. Au point qu’OpenAI s’est engagé à insérer un marqueur à ChatGPT pour que la distinction entre humain et non-humain soit possible via des détecteurs classiques.