Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Greek crisis
Oiseaux migrateurs
Article mis en ligne le 27 février 2016

Le Chaos provoqué rejoint constamment le Chaos provoquant. Êtres refugiés et âmes migrantes débarquent par milliers au Pirée chaque jour comme chaque nuit. Les quais, les squares, les places, les routes et les autoroutes grecques regorgent de cette masse humaine errante, au nombre estimé... allant de vingt à cent mille âmes, suivant les estimations forcement contradictoires. Âmes que jamais personne n’a voulu accueillir en réalité en Europe. “Oiseaux migrateurs” dans une phase... décisive apparemment bien imminente dans la planification européiste et mondialisante concernant d’abord la Grèce, pays méthodiquement détruit et alors transformé en territoire.

À Bruxelles on croit même connaître la suite de l’histoire, et cela d’ailleurs pour cause. D’après certaines fuites formulées par un cadre européiste devant le journaliste et eurodéputé SYRIZA Kouloglou, “‘Ce mois de mars réserve à la Grèce une apocalypse comme jamais... depuis la fin de la dictature des Colonels’. Le plan connu des conclaves européistes consiste à faire de la Grèce le ‘dépotoir des âmes migrantes’, très cyniquement, tout le temps nécessaire a été gagné par l’Europe du Nord, pour ainsi de préparer... sa fermeture”, commente Stélios Kouloglou sur le site d’information dont il a été l’initiateur.

Les derniers masques sont tombés... derrière les lambeaux empoisonnants de l’européisme finissant. Il est grand temps de mettre aussi fin à l’UE, avant que la haine ne déborde alors toutes les... autres frontières du possible.

Les derniers masques sont tombés... sur les lambeaux empoisonnants de l’européisme finissant... sauf que SYRIZA fait mine de ne le découvrir que seulement à l’instant... (...)

d’entrée de jeu, les Grecs avaient été spoliés du tiers de leurs richesses et aucun media n’a voulu nous l’expliquer ainsi à l’époque ni même depuis. Voilà que la boucle se referme en ce moment, avec en... prime le problème des migrants, provoqué et utilisé à de fins d’hégémonie géopolitique. La Grèce doit retrouver sa liberté, tout comme sa souveraineté. C’est urgent. Elle doit redéfinir ses liens avec l’Europe Occidentale, chasser la Troïka ; voire, quitter l’UE et ainsi composer avec d’autres pays, et notamment avec la Russie”, (Radio 90,1 FM, le 25 février). (...)

À travers toute la Grèce centrale, de nombreux camps de fortune sont montés à la hâte depuis deux jours, les gymnases et les salles municipales sont aussi utilisés pour l’accueil des refugiés et migrants. À Trikala (Thessalie), comme partout ailleurs, les habitants ont apporté vivres et vêtements, cependant, toujours Trikala par exemple, nombreux ont été ceux sui parmi les refugiés, ont préféré quitter les lieux après quelques heures.

Bien de nombreux migrants ont aussitôt quitté les... centres d’accueil, partant parfois à pied, à destination de la frontière Nord avec la Macédoine Slave, frontière en réalité fermée sous ordre des pays du Višegrad, lesquels entendent bien... ne pas accueillir... ces (autres) destins anéantis. (...)

J’y rajouterai donc que ce... passage obligé pour ces navires de la migration par le Pirée, imposé ainsi à cette triste marrée humaine, c’est-à-dire, un passage jugé indispensable par le port principal (et touristique) du pays, et ensuite, passage marquant aussi par certains quartiers de la capitale, ferait ainsi partie du plan en pleine exécution :

Faire basculer si possible toute la Grèce dans l’évidence du Chaos, comme autant, de la faire définitivement verser... dans les représentations qui en découleront fatalement. Le sentiment de la peur par exemple, qui en découle déjà. Les Grecs redoutent à juste titre la pérennisation de la présence sur leur sol, de dizaines, voire de centaines de camps de refugiés et en réalité migrants, qui plus est, dans un État... minimisé par l’Occupation germano-européiste. Un État, comme un système politique sous le règne des marionnettes, politiciens et “serviteurs de l’État” ne proposant pratiquement plus aucun service public aux citoyens (Santé, Éducation, Protection sociale, Sécurité...).

En plus, la plupart des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution de la Grèce sont bafoués, par tous les gouvernements depuis 2010, lesquels “gouvernent” en piétinant la Loi fondamentale par l’introduction d’une législation (aux textes souvent rédigés en langue anglaise), directement rédigé par des experts des cabinets privés travaillant pour le compte la Troïka (dont la Commission européenne). Je répète, ce que tout le monde répète en Grèce en ce moment, en cas de changement réelle de la situation, Papandreou, Papadémos, Samaras et Tsipras (ainsi que Simítis... en amont), seront jugés par une Cour spéciale. (...)

Pour l’instant... le pire dans les instincts est contenu. Suite même aux appels lancés sur Internet, des ONG, comme de nombreux citoyens plus anonymes que jamais, apportent aux refugiés de la nourriture. Et simultanément, les... filières des profiteurs, des passeurs et des trafiquants occupent déjà fort bien le terrain, avant tout autre autorité. Sur place, Grecs comme étrangers, ceux des organisations humanitaires restent du moins unanimes sur un point : “l’UE a provoqué une énorme catastrophe”, j’y ajouterais une de plus et une de trop. (...)

“Nous avons fourni notre soutien de plein cœur plein et nous avons accordé toute la priorité à nos frères humains car ils sont dans le besoin et cela plus que nous. Nous avons mis nos propres vies, nos propres besoins, nos désirs, nos rêves entre parenthèse... afin de faire prioritairement face aux flux des réfugiés qui traversèrent littéralement ans certains cas, les jardins de ma propre famille. Sauf que maintenant, nous arrivons à un tel point, où nous devons aussi (nous) demander, comment notre gouvernement et autant la communauté internationale iront-ils faire pour nous aider à présent ?”

“Quelles mesures vont-ils prendre afin de nous sauver du grand désespoir économique comme psychologique ? (...)

“Les États membres de l’UE nous tournent le dos avec cette fermeture de leurs frontières, piégeant ainsi des milliers de réfugiés en Grèce (...) Nous demandons la solidarité et le soutien par des actions non seulement en faveur des réfugiés mais aussi pour les communautés locales affectées par tout cela. Nous demandons aux gens de visiter notre belle île pour soutenir nos entreprises. Nous sommes venus au point où nous devons nous battre pour soutenir notre propre existence”. Appel qu’une enseignante de Lesbos a publié en anglais sur facebook, le texte traduit en grec a été repris par la presse électronique de Naxos. (...)

Le Chaos provoqué a fini par rejoindre, Chaos provoquant. Le Plan-B, pour ne pas dire le Plan-A du directoire européiste, a été dès le départ de transformer la Grèce en dépotoir... des âmes indésirables, forcement issues de l’altérité difficile du Monde Musulman.

Alexis Tsipras... et ses Syrizistes accomplis, croient pouvoir encore maîtriser la situation, ils pensent peut-être qu’il sera bientôt possible de “vendre” aux Grecs l’ultime transformation de leur pays en zone... à la limite administrée, contre une hypothétique diminution du fardeau de la dette, lorsque tout le monde sait en Grèce que la dette, tout comme d’ailleurs l’euro, sont (autant) des armes de destruction massive en usage contre leur pays, contre leur mode de vie, en détruisant leur existence économique, voire, leur propre vie.

En tout cas, plus personne ne parle du mouvement des agriculteurs, et encore moins de celui des autres couches sociales, pourtant, la protestation se poursuit un peu partout en Grèce, parfois de manière un peu hétérodoxe. Quatre petites bombonnes de gaz enflammées ont... frappé par exemple la demeure familiale de Chrístos Simorelis, député SYRIZA du département de Trikala en Thessalie. (...)