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Amnesty International
Nulle part où fuir et où trouver sécurité et justice : Pétition
Pétition à l’attention de Monsieur Didier Reynders, Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes
Article mis en ligne le 9 décembre 2014

Amnesty International a publié, le 5 novembre 2014, un document intitulé Des familles sous les décombres. Les attaques israéliennes contre des habitations. Ce document traite des frappes aériennes israéliennes durant l’opération « Bordure protectrice », qui ont pris pour cible des immeubles collectifs. Des membres de familles entières, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués ou blessés à la suite de ces frappes ciblées. Par ailleurs des dégâts considérables ont été causés à des biens de caractère civil.

Ce rapport examine ces attaques ciblées au regard des obligations d’Israël découlant du droit international humanitaire, et plus particulièrement des règles relatives à la conduite des hostilités. Il met l’accent sur huit cas qui ont causé la mort d’au moins 111 personnes, dont 104 au moins étaient des civils, y compris des familles entières, et détruit des habitations. Ces cas ont été choisis pour différentes raisons, notamment l’existence de témoins, la précision des éléments de preuve et le nombre de civils tués.

Dans ces huit cas, ce rapport montre que l’armée israélienne n’a pas pris les précautions nécessaires exigées par le droit international humanitaire pour éviter de causer des dommages excessifs à la population et aux biens de caractère civil, tel que requis par le droits international humanitaire. Dans tous ces cas, aucun avertissement préalable n’avait été donné aux habitants pour leur permettre de quitter les lieux civils. (...)

" Je vous demande donc de faire pression sur l’Etat d’Israël pour que la Commission d’enquête du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU puisse avoir accès à la Bande de Gaza avant la fin de 2014 pour qu’elle soit en mesure de présenter ses conclusions en mars 2015 lors de la 28e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU"
(...)