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Greenpeace
Nucléaire : Sacrifier la sûreté au profit de la rentabilité d’une industrie aux abois – Greenpeace décrypte le rapport Roussely
Article mis en ligne le 7 août 2010
dernière modification le 5 août 2010

Le rapport de François Roussely sur l’avenir de la filière française du nucléaire civil a été remis, le 27 juillet dernier, au président de la République et a été examiné le jour même dans le cadre d’un conseil de la politique nucléaire statutairement présidé par le Chef de l’Etat.
Greenpeace livre ici un décryptage de ce rapport, sur la base de la synthèse mise en ligne par le site de l’Elysée.

...Le rapport Roussely propose donc deux pistes que Greenpeace dénonce :

 ouvrir au nucléaire les financements réservés aux énergies renouvelables alors même que le nucléaire est une énergie fossile, polluante et dangereuse ;
 rendre l’industrie plus compétitive afin d’attirer des investisseurs privés… En faisant baisser les coûts au détriment de la sûreté nucléaire....

...Le rapport stipule que « la seule logique raisonnable ne peut pas être une croissance continue des exigences de sûreté. Dans ce contexte, il est proposé de lancer, sous la responsabilité de l’Etat, un groupe de travail dont la mission serait de formuler des propositions en vue d’associer au mieux exigences de sûreté et contraintes économiques, en incluant une vision internationale, a minima européenne« ....

...Les rédacteurs du rapport Roussely semblent ignorer que la directive européenne du 25 juin 2009 sur la sûreté des installations nucléaires précise dans son article 5 que l’autorité de réglementation de la sûreté nucléaire doit être indépendante de tout organisme promouvant le nucléaire. L’Etat français étant le principal actionnaire d’Areva et d’EDF, il est inenvisageable que le contrôle de la sûreté nucléaire lui soit confié....